L’espoir est stratégique. C’est ce que rappelle la revue Harvard Business Review (HBR). Dans un article titré « The Strategic Power of Hope » (Le pouvoir stratégique de l’espoir), la revue décrypte, sur la base d’études, ce qu’elle définit comme étant l’espoir et explique pourquoi l’espoir, c’est plus que l’optimisme.
Etre parano, cultiver le doute, se focaliser sur ce qui pourrait mal tourner, tout cela peut aider à prendre les bonnes décisions, à anticiper l’avenir et à se sécuriser. Cela dit, HBR souligne que « adopter une posture défensive permanente peut vous affaiblir. » Parce qu’en faisant cela nous réduisons notre champ de vision, ce qui à son tour limite notre créativité et nous prive de possibilités de saisir les opportunités.
Pourquoi l’espoir, c’est plus que de l’optimisme?
« Si vous êtes optimiste, vous croyez que tout se passera bien dans le futur. Les optimistes ont tendance à être heureux mais complaisants, attendant patiemment un lendemain radieux. Les personnes pleines d’espoir, en revanche, croient que les choses pourraient bien se passer, mais elles croient aussi que dans ce contexte d’incertitude, les actions comptent. En d’autres termes, avoir de l’espoir ne signifie pas seulement imaginer un futur positif. Cela implique également de la détermination pour obtenir les résultats escomptés et de la capacité à tracer un chemin clair pour les atteindre. »
Pour le dire différemment, l’espoir ne se limite pas à imaginer un meilleur futur, il aide à le façonner. Oui, c’est bien cela, l’espoir est stratégique.