Les conditions de possibilité d’une réappropriation du destin collectif

Nous réapproprier notre destinée collective est un défi de tous les temps. L’assumer nous questionne en tant que « Bantu ». Ce défi questionne notre part de responsabilité et/ou d’irresponsabilité dans la descente de notre pays aux enfers. Il nous somme de mourir au fanatisme et à l’esprit partisan pour organiser un grand mouvement populaire pouvant, par des collectifs citoyens interposés, s’engager dans une « révolution culturelle profondément idéologique » en vue de renverser la pyramide hiérarchique et transformer nos masses populaires en démiurges de leur propre destinée.

Ce livre « Discours sur la refondation nationale » est un acte de foi, de mobilisation et de révolution. Prononcé par l’abbé Jean-Pierre Mbelu, le 22 février 2020 à Bruxelles, en Belgique, lors du colloque « Enjeux et défis du nouveau départ et de la consolidation du Congo », organisé par La Convention des Congolais de l’Etranger (CCE), ce discours permet de prendre le pouls de la crise anthropologique au Congo-Kinshasa, interpelle chacun d’entre nous sur notre rôle à jouer dans la réappropriation de notre destinée collective et propose des pistes d’action pour récupérer et refonder le pays de Patrice Lumumba.

Dans un monde de plus en plus multipolaire, dans un temps de pourrissement de plus en plus marqué, dans une période au cours de laquelle les politiques d’inimitié sont de plus en plus flagrantes, les congolais et africains se doivent d’affirmer leur position et puissance. Le discours de l’abbé Mbelu apporte des pistes de solution.

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