Eloge de la parole partagée et de la tradicratie

Au Kongo-Kinshasa, et dans plusieurs pays, la politique s’est transformée en « tshididi », en cet art de mentir, de ruser avec les populations à travers une propagande servant à sauvegarder les intérêts de l’empire, à constituer un entre soi, une petite clique d’oligarques prédateurs privilégiant les intérêts individuels. Dans ce contexte, organiser une écoute mutuelle régulière devient quasi impossible.

Transformer cet impossible en possible, tel est le défi que lance « la tradicratie ouverte ». Elle n’est pas une théorie idéalisant le passé africain et kongolais. Elle s’adonne à un travail de mémoire, d’une mémoire vivante et vigilante, soucieuse de participer à la constitution d’une conscience historique en sauvant de l’oubli les valeurs promotrices de la vie, du lien responsabilisant et du bien-vivre-individuel et collectif à partir des communautés populaires à la base de nos sociétés.

« Toyokana » (entendons-nous en français) est une contribution au devenir souverain des Etats-nations africains et kongolais dans le rejet du mondialisme, dans l’ouverture à l’hybridation et au multilatéralisme polycentrique et polyphonique.

Le livre est disponible en version papier et en version numérique, dès le 31 mai 2025.

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