Mufoncol Tshiyoyo est enseignant et chercheur indépendant travaillant sur les questions liées à la culture et à l’identité, à la politique, ainsi qu’à la littérature postcoloniale en Afrique.
Banquier, il a occupé différents postes de cadre à la Grindlays Bank International, il est surtout un pionnier de la société civile à Kinshasa (République démocratique du Congo) dont il a assumé la direction dès 1992. Il a, par ailleurs, participé à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) où il fut second secrétaire rapporteur de la commission du portefeuille.
Mufoncol Tshiyoyo a été de tous les combats contre le président de l’ex-Zaïre, Mobutu Sese Seko, avec, notamment, de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USORAL) qui réunissait les « jeunes turcs » de l’opposition et au sein de laquelle il a occupé la fonction de second secrétaire rapporteur aux Concertations Politiques du Palais du peuple 1993-1994 entre les FPC (Forces politiques du Conclave, la famille politique de Mobutu) et l’USORAL à l’issue desquelles Kengo fut désigné Premier ministre, le 6 juillet 1994.
A la suite de l’arrivée de L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila, à Kinshasa en mai 1997, il publia un article (repris dans les journaux Le Soft International et l’Alarme) dans lequel il invitait les congolais à la révolte contre ce qui s’annonçait déjà comme la domination rwandaise et contre le régime fantoche de Laurent Désiré Kabila, et pour lequel il était recherché par le nouveau « pouvoir » en place.
Cette situation le poussera à l’exil politique en Norvège, où il réside depuis.
Il est auteur du livre « L’heure de nous-mêmes a sonné » (2019), publié aux éditions Congo Lobi Lelo.