19-21 janvier 2015

Les congolais et les congolaises ont-ils pris la vraie mesure de ce qui est en train d’arriver au Congo et qui s’est manifesté brutalement les 19,20 et 21 janvier 2015 ? Les congolais et congolaises, mains nues, ont été brutalement placés face aux escadrons de la mort. Quel peut-être le fondement de ce processus d’extermination ?

Il y a la cupidité des maîtres du monde qui voudraient faire du Congo un réservoir des matières premières. Mais il y a aussi une haine et un mépris du congolais entretenu par un groupe venu du Rwanda, qui évolue en connivence avec un autre groupe resté au Rwanda. C’est ce groupe qui a entretenu les stéréotypes selon lesquels les Congolais étaient des buveurs de bière, des coureurs de jupons et des danseurs. Ce groupe-là a du mal à supporter que les congolais et les congolaises s’engagent sur la voie de la souveraineté, de l’émancipation politique. Et ce groupe tient à faire des congolais et des congolaises ses esclaves. Et il n’hésitera pas à tuer les congolais les uns après les autres. Parce que le processus d’extermination des congolais est fondé sur la cupidité, la haine et le mépris envers les congolais, les congolais ont intérêt à prendre toute la mesure de ce qui s’est passé.

Les congolais et congolaises doivent se mobiliser pour arrêter cette folie meurtrière. Personne d’autre ne le fera à leur place. Ce sont les congolais qui doivent approfondir leurs stratégies de lutte pour pouvoir arrêter cette folie meurtrière. Sinon, cela peut pousser jusqu’à la solution finale. Les gens ont regardé Hitler agir. Certains avaient même beaucoup d’admiration pour Hitler. Comme ils sont en train de regarder Kabila exterminer les congolais et certains ont beaucoup d’admiration pour lui.

Regardez ce que ce régime a fait de Chebeya, d’Armand Tungulu, de Mamadou Ndala. Regardez ce que ce régime a fait après les assassinats des 19-21 janvier 2015 : Pas un seul mot de demande de pardon, pas un seul mot conviant les populations au deuil. Si les congolais n’arrivent pas à analyser ces signes de temps, ils risquent de se retrouver très avancés dans ce processus de leur extermination, et nous n’aurons que nos yeux pour pleurer.

Mende préfère pleurer pour les marchandises qui ont été pillées que pour les vies congolaises qui ont été arrachées, c’est un signe manifeste de l’aliénation mentale dans laquelle Mende et la kabilie sont tombés.

Le livre #Ingeta. Dictionnaire citoyen pour une insurrection des consciences, est disponible en version numérique et en version papier. 

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