Dans notre langue vernaculaire, « le tshididi » s’apparente à un ensemble d’actes posés par un individu ou un groupe d’individus à l’insu d’autres en vue de leur nuire, de leur rendre la vie difficile ou de les trahir. Ou tout simplement de trahir la cause qu’ensemble ces individus ont prétendu défendre.
Le « tshididi », ce sont « les malu a muinshi muinshi », les coups tordus (mensongers) donnés aux siens, à ses proches, à ses camarades ou à ses amis. S’engager dans un processus de « tshididi », c’est faire en sorte que ceux qui pourront être victimes des paroles dites ou des actes posés à leur insu, (derrière leur dos) ne s’en aperçoivent pas. En lingala, l’expression « bayeba te » (qu’ils n’en sachent rien) rend bien la chose.
« La politique-tshididi », c’est de « la politique-mensonge ».
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