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Rwanda – Génocide ? Il faudra réécrire l’histoire du génocide rwandais

Rwanda – Génocide ? Il faudra réécrire l’histoire du génocide rwandais

Rwanda – Génocide ? Il faudra réécrire l’histoire du génocide rwandais IN

Par Boniface Musavuli

L’histoire du génocide rwandais, telle qu’elle est présentée par Paul Kagame, est sûrement au point de s’effondrer. Pour la première fois depuis 20 ans, un grand média, la BBC, a diffusé un documentaire qui remet profondément en cause la version officielle de la tragédie rwandaise. Tout au long du documentaire, il est rappelé que toute personne qui ose contester l’histoire du génocide rwandais, telle qu’elle est présentée par Kagame et les médias dominants, fait l’objet de menace, de chantage ; est trainé dans la boue, traité de négationniste, de révisionniste, voire d’antisémite et de génocidaire, comme cela est rappelé dans un autre documentaire, celui de Julien Teil, intitulé « Rwanda, 20 ans après l’histoire truquée ». Un climat malsain, entretenu depuis deux décennies, et qui a fini par rendre impossible tout débat contradictoire sur cette affaire et la possibilité d’examiner sereinement des preuves, des témoignages et des faits qui, dès le début, contredisaient la version officielle.

Dans le documentaire de Jane Corbin, « Rwanda’s Untold Story »[1], la journaliste britannique prend la précaution de tendre le micro à plusieurs personnalités qu’on ne saurait soupçonner de sympathie pour des « Hutus génocidaires ». La magistrate suisse Carla del Ponte, ancienne Procureure du Tribunal pénal international pour le Rwanda et pour l’ex-Yougoslavie; le général tutsi en exil Faustin Kayumba Nyamwasa, ancien compagnon d’armes de Kagame et ancien chef d’Etat-major de l’armée rwandaise ; le docteur Théogène Rudasingwa, ancien chef de cabinet de Paul Kagame et ancien ambassadeur du Rwanda aux Etats-Unis ; l’éminent professeur belge Filip Reyntjens. La journaliste britannique assure que le président Paul Kagame et son parrain Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, ont été sollicités mais qu’ils ont décliné la demande de participer au documentaire.

Trois vérités au moins

Au moins trois vérités capitales se dégagent des deux documentaires. Première vérité : Paul Kagame est l’homme qui a commandité l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président Juvénal Habyarimana. Deuxième vérité : il y a eu, dans le conflit rwandais, plus de Hutus massacrés par les hommes de Kagame que de Tutsis massacrés par les Interahamwe. Troisième vérité : la guerre du Rwanda n’avait pas pour enjeu le Rwanda. L’enjeu de la guerre du Rwanda c’était le Zaïre de Mobutu et ses immenses gisements miniers. Américains et Britanniques devaient s’emparer militairement des régions minières du Zaïre (l’actuelle République Démocratique du Congo), en se dissimulant derrière l’armée tutsie de Kagame. Une mission qui devait passer par la diabolisation des Français et l’éjection de la France de cette région que convoitaient les puissances anglo-saxonnes opérant sous couvert de Kagame.

Sur l’attentat du 6 avril, les témoignages de Faustin Kayumba et de Théogène Rudasingwa, deux anciens proches de Kagame et, aujourd’hui, deux grandes figures de l’opposition rwandaise, devraient suffire à enlever les derniers doutes de nos esprits pour au moins deux raisons. La première est que personne au monde n’a jamais été plus proche de Kagame, en ces moments décisifs de l’histoire du Rwanda que Kayumba et Rudasingwa. C’étaient ses confidents. Pour pouvoir contester leurs accusations contre Kagame, il faut avoir été beaucoup plus proche de lui qu’ils ne l’étaient. Impossible. La deuxième raison est que ces deux leaders tutsis, étant des figures de l’opposition rwandaise[2], ils incarnent ce que sera la vérité officielle du Rwanda après le règne de Kagame, qui n’est pas éternel. Il est donc tout à fait responsable de commencer à anticiper ce que sera l’histoire officielle du Rwanda de demain, à savoir que c’est Paul Kagame qui a commandité l’attentat du 6 avril 1994, acte considéré par l’ONU comme le facteur déclenchant du génocide.

Le responsable du génocide

Ce qui, mécaniquement, amène à la question de savoir qui est le responsable du génocide rwandais. Carla del Ponte avait prévenu après sa nomination au poste de Procureure du Tribunal d’Arusha[3] que s’il s’avérait un jour que ce sont les rebelles tutsis qui ont abattu l’avion du président Habyarimana, toute l’histoire du génocide rwandais devra être réécrite. Nous y sommes. En d’autres termes, à la responsabilité des Interahamwe, qui avaient usé de machettes, il faudra ajouter la responsabilité de celui qui ordonna de lancer les missiles. Faustin Kayumba résume l’histoire à venir du Rwanda par cette sagesse, parlant de Kagame, de l’attentat et des massacres : « Si nous sommes en pleine saison sèche et que vous jetez une allumette dans l’herbe, vous viendra-t-il à l’idée de penser que l’herbe ne brûlera pas ? »

Il faut rappeler dans quel climat explosif était le Rwanda en avril 1994. Le documentaire en fait mention et Bernard Desgagné en donne un résumé exhaustif. « La guerre et l’occupation du territoire par les tueurs de Kagame, à partir de septembre 1990, avaient donné lieu à des massacres de masse de la population civile hutue. Un million de réfugiés essentiellement hutus, chassés de leurs terres, s’étaient agglutinés autour de Kigali, dans des camps de la mort d’où l’on sortait une centaine de cadavres par jour, à cause des maladies et de la faim. De plus, un grand nombre de réfugiés en provenance du Burundi avaient afflué au Rwanda en 1993 pour fuir les massacres dont étaient victimes les Hutus dans ce pays, aux mains de l’armée et de civils tutsis. Voir leurs frères burundais ainsi persécutés ne fit rien pour rassurer les Hutus du Rwanda »[4] devant l’armée tutsie de Kagame.

« Lorsque l’avion transportant les deux présidents hutus fut abattu, les Hutus, déjà martyrisés, en vinrent à la conclusion que le FPR et ses partisans ne voudraient jamais de la démocratie »[5], ce que confirment d’ailleurs le documentaire de la BBC ainsi que de nombreux témoignages et des faits avérés. « Pour Kagame, le pouvoir a toujours été au bout du fusil, et non dans les urnes. Certains Hutus, désespérés et fous de rage, prirent des machettes et décidèrent de tuer ceux qu’ils percevaient comme les responsables de leurs souffrances. Qu’on le qualifie de génocide ou non, le massacre des Tutsis, en avril 1994, n’était pas le résultat d’un plan diabolique du pouvoir hutu. (…) Il a duré quelques jours seulement et était essentiellement terminé à la fin d’avril. Par comparaison, les massacres de Hutus et d’opposants politiques, eux, sont systématiques et bien organisés par le FPR. Ils se sont étirés sur 24 ans, jusqu’à aujourd’hui »[6]. Dans un précédent article[7] au sujet des corps flottants récemment découverts sur le lac Rweru, nous avons fait remarquer que, vingt ans après le génocide, les populations hutues continuaient d’être massacrées au Rwanda, sous nos yeux indifférents et avec la complicité des grandes démocraties européennes et américaines, qui financent et parrainent Paul Kagame tout au long de ses interminables massacres.

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Première vérité : Paul Kagame est l’homme qui a commandité l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président Juvénal Habyarimana. Deuxième vérité : il y a eu, dans le conflit rwandais, plus de Hutus massacrés par les hommes de Kagame que de Tutsis massacrés par les Interahamwe. Troisième vérité : la guerre du Rwanda n’avait pas pour enjeu le Rwanda. L’enjeu de la guerre du Rwanda c’était le Zaïre de Mobutu et ses immenses gisements miniers. Américains et Britanniques devaient s’emparer militairement des régions minières du Zaïre (l’actuelle République Démocratique du Congo), en se dissimulant derrière l’armée tutsie de Kagame. Une mission qui devait passer par la diabolisation des Français et l’éjection de la France de cette région que convoitaient les puissances anglo-saxonnes opérant sous couvert de Kagame.

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Les victimes invisibles

La deuxième vérité du génocide rwandais est que la majorité des victimes furent des Hutus et non des Tutsis. Dans le documentaire, les chercheurs Christian Davenport et Allan Stam posent une question arithmétique et mettent les chiffres sur la table. Il vivait au Rwanda environ 500.000 Tutsis avant le génocide. Selon l’association Ibuka, proche de Kagame, 300.000 Tutsis ont survécu au génocide, ce qui revient à dire que 200.000 Tutsis ont péri dans le génocide. Or le génocide rwandais avait coûté la vie à 800.000 personnes, selon l’ONU, 1.000.000 selon le régime de Kagame. D’où cette question : qui étaient les 600.000 à 800.000 autres victimes ? Une question embarrassante. Les deux chercheurs américains y répondent par cette formule simple : « entre ce que l’opinion a été amenée à croire et la réalité des faits, il y a une énorme différence ». Dans un remarquable ouvrage du Canadien Robin Philpot, intitulé « Ca ne s’est pas passé comme ça à Kigali », et qui lui a attiré les foudres des médias occidentaux pro-Kagame, dont Radio Canada, l’auteur, dès 2005, remettait déjà en questions les chiffres officiels et le discours convenu des médias dominants sur le drame rwandais. Il ne sera pas le seul à être réhabilité lorsque la version actuelle du génocide rwandais sera définitivement battue en brèche[8].

Enfin, la troisième vérité : les vrais enjeux de la guerre du Rwanda. On ne comprend pas comment Kagame a réussi à mettre dans sa poche nos grands médias, nos dirigeants politiques, nos grands universitaires, voire nos universités qui continuent d’enseigner l’histoire truquée du génocide rwandais ; nos associations, nos ONG, voire de respectables institutions internationales comme l’Union européenne, toujours docile devant ce dictateur africain. On ne comprend pas comment le monde entier s’est mis à suivre de façon moutonnière un quelconque maquisard africain, à peine instruit, et à la tête d’un tout petit pays enclavé au cœur de l’Afrique, pauvre et dépourvu d’enjeux stratégiques. On ne comprend pas comment Kagame et ses parrains ont réussi à berner le monde entier si on ne regarde pas la frontière ouest du Rwanda où s’étend l’ancien Zaïre de Mobutu avec ses immenses gisements miniers.

Taisez-vous et Kagame vous rendra riche !

Nous sommes au début des années 1990. Les gens ne le savent pas encore, mais il va y avoir des centaines de milliards de dollars à gagner dans un secteur dont le marché n’est que balbutiant. En Europe, on utilise encore des cabines téléphoniques pour appeler nos proches, le minitel pour traiter les données et des gros téléviseurs cathodiques qui pèsent comme des parpaings. Mais l’humanité va effectuer un grand bond dans le temps, et à moins cher. Les nouvelles technologies de l’information ! Les Américains, les Britanniques, les Israéliens et les Canadiens ont repéré un pays en Afrique, le Zaïre de Mobutu. Dans son sous-sol gisent les plus importantes réserves mondiales d’au moins quatre minerais indispensables à la fabrication d’une foule d’appareils qu’on appellera téléphones portables, écrans plats, consoles de jeux, smartphone, tablettes[9],… Le colombo-tantalite, aussi connu sous le nom de coltan. C’est le minerai dont est extrait le tantale, indispensable à la fabrication des condensateurs, ce qui permettra de miniaturiser les appareils électroniques tout en améliorant leur performance. Mais aussi la cassitérite[10]; le wolframite[11], le cobalt, l’or, le diamant, l’uranium, le chrome,…

Internet, dont personne ne sait vraiment ce que ça veut dire en 1990, va transformer la vie des milliards de gens sur la planète. Mais pour contrôler ce marché extrêmement juteux, il faut contrôler les gisements miniers, et surtout ne rien révéler aux populations locales et ne rien payer à l’Etat zaïrois.

Tout comme George Bush entreprendra de renverser Saddam Hussein pour s’emparer du pétrole irakien, Bill Clinton entreprit de renverser Mobutu pour prendre possession des gisements miniers du Zaïre. Mais Clinton s’y prend autrement. Il ne doit surtout pas utiliser directement la brutalité de l’armée américaine contre des populations africaines, les Congolais. Il se servira d’un Africain pour massacrer d’autres Africains. L’opération sera menée par Paul Kagame et son ami ougandais Yoweri Museveni. Kagame obtiendra tout ce qu’aucun dictateur africain n’a jamais eu : une complaisante couverture médiatique dans la presse européenne et américaine, des instructeurs militaires américains, canadiens, israéliens et britanniques, des renseignements, des armes,… et, plus important : la totale impunité ! Quel que soit le nombre des gens qu’il voudra tuer. La Cour pénale internationale devra se taire comme une tombe. Les chantres de la démocratie et des droits de l’homme en Europe et en Amérique, devront faire semblant de ne pas voir les crimes de Kagame. Malgré des millions de morts au Congo, l’appel pour la création d’un Tribunal pénal international pour le Congo devra rester lettre morte. Les journalistes occidentaux devront se montrer complaisants avec le plus effrayant massacreur de la planète devenu, comme par magie, « le chouchou des grandes démocraties ». Marché conclu !

Le problème, pour la crédibilité de nos démocraties, et même pour la conscience de ceux qui profitent du confort des appareils électroniques, grâce à l’occupation brutale et au pillage du Congo par les hommes de Kagame, c’est que l’homme n’arrive pas à se fixer des limites. Kagame continuera à tuer au-delà de « sa mission », et sans compter. Lerapport Mapping de 2010 ouvre juste une lorgnette sur les crimes du dictateur rwandais. A force de tuer sans compter, il a fini par créer la panique et l’effroi jusque dans les rangs de ses proches. Faustin Kayumba le décrit comme « un homme qui aime tuer ». La journaliste belge Colette Braeckman le décrit à peu près dans les mêmes termes[12]. Filip Reyntjens, qui intervient dans le film de Jane Corbin, le décrit comme le plus grand criminel de guerre du monde encore en fonction. Bref, une sorte de massacreur pathologique, devenu un problème pour tout le monde à la fois.

La mainmise de Kagame sur le Congo, qui se poursuit, sera responsable de la mort de plus de six millions de Congolais et des centaines de milliers de femmes congolaises violées et contaminées au VIH. On n’oublie surtout pas que plus de 300.000 réfugiés hutus rwandais furent massacrés dès les premiers mois de l’occupation du Congo par les hommes de Kagame avec l’appui des Etats-Unis, du Canada et du Royaume-Uni[13]. Depuis, la logique des massacres se poursuit au Congo et au Rwanda. Même des rescapés du génocide préfèrent s’exiler et fuir le Rwanda, leur propre pays qu’ils avaient cru devenir un havre de paix après les atrocités qu’ils avaient subies. Exil où le dictateur sait aussi atteindre ses victimes. Dernière victime en date, Patrick Karegeya, son ancien compagnon d’armes et ancien chef des renseignements extérieurs rwandais, assassiné en Afrique du Sud le 1erjanvier 2014.

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Tout comme George Bush entreprendra de renverser Saddam Hussein pour s’emparer du pétrole irakien, Bill Clinton entreprit de renverser Mobutu pour prendre possession des gisements miniers du Zaïre. Mais Clinton s’y prend autrement. Il ne doit surtout pas utiliser directement la brutalité de l’armée américaine contre des populations africaines, les Congolais. Il se servira d’un Africain pour massacrer d’autres Africains.

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Où sont passées nos valeurs ?

Nous en sommes donc là avec l’histoire de ce petit pays dont la paisible population n’avait rien demandé à personne mais que nos grandes démocraties décidèrent un jour d’utiliser pour gagner de l’argent. Mais aussi pour se discréditer et se ridiculiser pour longtemps aux yeux des Africains. Pour s’emparer des gisements miniers du Zaïre, toutes les valeurs de la civilisation occidentale furent enterrées dans les collines du Rwanda et les zones minières de l’Est du Congo. Les experts de l’ONU ont publié plusieurs rapports dans lesquels apparaissent nos multinationales impliquées dans le pillage, en marge des aventures militaires de Paul Kagame au Congo. Patrick Mbeko a établi la liste de certaines de ces multinationales et leurs ramifications. Elles sont liées à une foule de décideurs politiques américains, canadiens, britanniques, israéliens et européens de premier plan. Mais aussi aux patrons des grands médias occidentaux et aux personnalités qui façonnent notre manière de penser[14]. Une véritable mafia opérant au cœur de nos respectables démocraties. Kagame devait être solidement protégé, jusque dans les coulisses des médias. D’où la loi du silence dans les grands médias sur la plus grande campagne d’extermination des populations depuis la Seconde Guerre mondiale. Pire, une boucherie financée à 100% par les contribuables européens et américains[15].

Il faut espérer que, dans un proche avenir, de courageux journalistes emboîtent le pas à leur consœur Jane Corbin pour éclairer l’opinion internationale sur ce qui s’est réellement passé au Rwanda et au Congo ces vingt dernières années. Une démarche qui contribuera énormément à aider les Rwandais à se réconcilier pour la paix dans la région. Le peuple rwandais ne méritait pas ce que l’Occident lui a fait subir. Surtout pas pour des enjeux miniers dont son sous-sol est dépourvu. Si les Congolais savent pourquoi ils sont massacrés (les richesses de leur sous-sol), les Rwandais, eux, furent et continuent d’être massacrés pour rien !
Boniface MUSAVULI
Pour DESC-Wondo
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[1] www.bbc.co.uk/programmes/b04kk03t

[2] A côté des opposants tutsis au régime de Kagame, il faut ajouter l’opposante hutue Victoire Ingabire emprisonnée au Rwanda pour avoir réclamé que la mémoire de toutes les victimes rwandaises soit reconnue. La reconnaissance de la mémoire des Hutus massacrés au Rwanda et au Congo par les hommes de Kagame reviendrait à une profonde réécriture de l’histoire officielle du Rwanda de ces 20 dernières années. Pour Ingabire, c’est le seul moyen de réconcilier les Rwandais.

[3] Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), appelé aussi Tribunal d’Arusha en référence à la ville tanzanienne où il siège.

[4] B. Desgagné, « La BBC confirme la macabre supercherie – La propagande des médias menteurs complètement démolie », vigile.net, 8 octobre 2014.

[5] Ibidem

[6] Ibidem

[7] B. Musavuli, « Que se passe-t-il au Rwanda ? », agoravox.fr, 29 septembre 2014.

[8] Le journaliste français Pierre Péan a été poursuivi suite à son ouvrage « Noirs fureurs, Blancs menteurs » qui contestait la version officielle du génocide rwandais. De nombreux chercheurs et auteurs ont été dénigrés, vilipendés voire traînés en justice pour avoir contesté l’histoire officielle du génocide rwandais : Charles Onana, Peter Erlinder, Bernard Lugan, Patrick Mbeko,… pour ne citer que ceux-là.

[9] Les quatre minerais congolais ont finalement été indirectement reconnus comme étant responsables des agressions du Congo par les hommes de Kagame dans la loi dite Dodd-Frank du 12 juillet 2010.

[10] Minerai dont est extrait l’étain.

[11] Minerai dont est extrait le tungstène.

[12] « J’avoue que c’est au Congo, au vu du comportement des hommes de Kagame, que j’ai pris la mesure des accusations de crime de guerre qui pesaient sur le FPR pour son comportement durant le génocide – et même durant les années précédentes. C’est au vu de la violence déployée hors des frontières, de ce mépris manifesté à l’égard des Congolais, dont la mort ou la vie ne pesaient d’aucun poids, que s’est dissipé le crédit accordé au FPR rwandais (…). Les dramatiques événements du Congo, où l’exportation de la violence a de loin dépassé la nécessaire sécurisation des 260 kilomètres de frontière commune, m’ont obligée à prendre du recul, incité à me rappeler les origines du mouvement et la trajectoire personnelle de ses principaux membres ». C. Braeckman, Les nouveaux prédateurs, Ed. Aden Belgique, 2009, p. 265.

[13] Lire à ce propos Pierre Péan, Carnages – Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éd. Fayard, novembre 2010.

[14] Patrick Mbeko fournit d’intéressants détails sur les liens entre certaines de ces multinationales et les principaux décideurs politiques américains, canadiens et britanniques. Cf. P. Mbeko, Le Canada dans les Guerres en Afrique centrale, Le Nègre éditeur, 2012, pp. 269-342.

[15] Le Rwanda, dépourvu de ressources stratégiques, a besoin de l’aide extérieure pour couvrir la moitié de son budget national de 2.146.000.000 $us. Les guerres de Kagame auront été financées par les pays occidentaux dans l’intérêt de leurs multinationales.

 

 

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