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Génocide en RDC: Lettre ouverte à la communauté internationale

Génocide en RDC: Lettre ouverte à la communauté internationale

Génocide en RDC: Lettre ouverte à la communauté internationale IN

Bruxelles, le 30 Novembre 2012

A l’attention de :

Monsieur Herman Van Rompuy (Président du Conseil Européen)
Monsieur Martin Schulz (Président du Parlement Européen)
Monsieur José Manuel Barroso (Président de la Commission Européenne)
Madame Catherine Ashton (Haute Représentante de l’Union pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité)
Madame Mariya Nedelcheva (Députée européenne chargée de la MOE EU)
Aux Députés et Responsables Européens

Objet : Vérité des Urnes et Déstabilisation Permanente de la République Démocratique du Congo

Depuis plusieurs mois, la diaspora Congolaise du monde entier vit au rythme constant de mobilisations massives pour dénoncer l’élection présidentielle de 2011 entachée de fraudes et les violations des droits de l’homme à l’Est de la RDC. A ce jour, cette tragédie a déjà fait plus de 8.000.000 de morts, plus de 2.500.000 viols, plus de 2.000.000 de déplacés, dont 500 000 suite aux récentes attaques du M23, sans oublier le nombre outrageux d’enfants soldats privés de leurs droits fondamentaux, transformés en véritable “chair à canon” que l’on envoie en première ligne de combat et, le comble de l’abject, utilisés comme esclaves sexuels. Bref, l’enfer.

Or, jusqu’à preuve du contraire, le respect des droits de l’homme fait partie du fondement de l’Union Européenne. Il est même ancré dans son traité et renforce la Charte des droits fondamentaux de celle-ci. Nous vous rappelons que, suite aux premiers rapports des « Missions d’Observation », aucun président ne s’est rendu à l’investiture de l’imposture au Congo à l’exception remarquée du Zimbabwéen Robert Mugabe. Aujourd’hui, tous les rapports finaux sont ô combien plus scandaleux; sans même évoquer les critères de bonne gouvernance, de justice, de lutte contre la corruption et l’impunité.

Malgré le rapport final accablant de la MOE EU – incompréhensiblement délivré près de quatre mois après les élections, a fortiori lorsque l’on considère la célérité avec laquelle les dénonciations fermes fusent quand il s’agit d’élections sous d’autres cieux, particulièrement, dans les pays de l’Europe de l’Est – il n’y a eu aucune sanction, si ce n’est un encouragement à mal faire, entre autres, par la tenue du Sommet de la Francophonie en RDC. Vu le comportement sibyllin de Mr François Hollande à Kinshasa, ceci démontre à satiété les ridicules contradictions dans lesquelles se noie la Communauté Internationale pour avoir voulu geler les problèmes des élections anti démocratiques au Congo, et ce, au vu et au su de tous. A ce jour, ce rapport demeure le plus scandaleux jamais remis par la MOE.

Ce rapport et ce manque de décisions fermes de l’UE soulèvent également une grave question quant à la gestion du Budget Européen en temps de crise. Pourquoi mobiliser autant d’argent pour financer de tels contrôles ? Le contribuable, déjà saigné à blanc, éprouvera les plus grandes peines à comprendre l’utilité d’un tel organe si cela ne permet aucune mesure coercitive à la hauteur des irrégularités dénoncées.

D’après nos analyses, nous sommes convaincus que l’histoire retiendra que Mr Kabila n’a pas obtenu 2 % des suffrages, quand cette dernière fera la simple opération de lui imputer les irrégularités observées, toutes en sa faveur…  (voir vidéo Génocide au Congo sur http://changeincongo.com).

Et peu importe le résultat définitif de Mr Kabila, la tricherie fut flagrante. Ce simple fait aurait dû invalider sa candidature et l’emmener devant la justice pour avoir usurpé le pouvoir et la liberté d’expression de tout un peuple.  Pour exemple, la non observation de remise des procès-verbaux, qui faisait partie du protocole de contrôle de la MOE, l’incohérence totale des différentes analyses de progression, l’observation de nombreuses  zones où Mr Kabila obtient plus de 100 % des voix, bourrage et vols des urnes, etc., suffisent pour déclarer ces élections non crédibles mais surtout irrecevables. Il y a HOLD UP ELECTORAL ! Pour moins que ça, certaines armées européennes n’ont pas hésité à intervenir en Côte d’Ivoire et ont été applaudies par la Communauté Internationale. D’ores et déjà, cette Mission d’Observation ne trouve plus son utilité au Congo. Elle devra s’abstenir de tout voyage ultérieur en RDC, de surcroît, inutilement coûteux. En définitive, son inconséquence met dans la bouche de l’Europe les paroles suivantes à l’endroit du peuple Congolais : « Vous avez le droit de voter mais non celui d’élire vos dirigeants». Dès lors, nous ne cesseront de dénoncer qu’aujourd’hui, le peuple Congolais et le peuple Européen partagent un même sentiment : celui de la frustration. Celle de subir des plans de rigueur budgétaire sans aucune garantie de sortie de crise qui frappe de plein fouet le citoyen Européen, et celle de faire espérer au peuple Congolais un Etat de droit par l’implication de vos instances (MOE, etc.) qui, au final, se révèlent aussi improductives qu’onéreuses.

La vérité finit toujours par nous rattraper. Ce scandale sans nom en matière électorale, en toute impunité et arrogance, semble inspirer certains grands partis au sein même de l’Europe (voir le fiasco électoral de l’UMP en France). Plusieurs officines de l’UE sont soupçonnées d’être parties prenantes dans ce qui en définitive sera retenu dans l’Histoire comme étant le « CONGO GATE », soit, un coup d’Etat international. Un régime qui use de répression brutale à l’égard de ses opposants ou de toute personne remettant en cause sa gouvernance ne peut pas voir ses autorités accueillies officiellement dans les pays membres de l’Union Européenne. Union Européenne qui réussit le tour de force d’obtenir le Prix Noble de la Paix tout en gardant le silence sur le plus terrible génocide de tous les temps.

C’est votre devoir, en tant qu’institution ayant comme socle le respect de la personne humaine,  de soutenir nos revendications pour l’instauration d’un Etat de droit au Congo, et mettre fin également à ce projet de balkanisation de la RDC mené par le Rwanda, l’Ouganda et Joseph Kabila. La Communauté Congolaise espérait que la « loi Obama PL 109-456 » allait mettre fin à ce projet, force est de constater qu’il n’en est rien. La loi Obama donne toute latitude au Secrétaire d’Etat de révoquer l’aide financière des Etats-Unis à toute Nation qui déstabilise le Congo, voire, pille ses richesses minières. Ce qui est notoirement le cas du Rwanda. De nombreux rapports extrêmement détaillés des experts de l’ONU dénoncent l’implication du Rwanda sous des pseudos de groupes rebelles (RCD, CNDP, M23 et toutes futures appellations à venir). Seuls les Etats-Unis les trouvent « incomplets ou manquant de preuves irréfutables ». A mourir de rire pour les huit millions de Congolais « génocidés ». Avec le quart du tiers de ce genre de preuves, les Etats-Unis seraient déjà entrés en guerre avec de telles Nations. Souvenez-vous de l’Irak.

Ces indignations à géométrie variable nous écœurent. Les Etats-Unis vont même jusqu’à cautionner l’entrée du Rwanda au Conseil de Sécurité, suite à un lobbying intensif basé essentiellement sur les intérêts économiques de la région des Grands Lacs, et surtout grâce à l’indéfectible soutien de Susan Rice, Ambassadrice des USA à l’ONU, entretenant des liens nébuleux avec le dictateur Paul Kagame. Pour être complet, le motif sécuritaire (des populations Tutsies menacées) souvent brandi par Paul Kagame afin de justifier ses actions génocidaires à l’Est du Congo, perd toute substance lorsqu’on considère la cartographie des différentes ethnies de la région laissée par le colonisateur Belge. Nulle part il n’y est fait mention d’une quelconque ethnie Tutsie ou soi-disant Banyamulenge au Congo (nom qui curieusement n’a fait son apparition qu’avec l’entrée en scène de Kagame, et plus curieux encore, ne se dit « menacée » que depuis l’arrivée du même Kagame. Nonobstant cela, aucun chef coutumier n’a conservé le moindre souvenir d’une telle ethnie…) ! En revanche, le même colonisateur localise bien les ethnies Tutsies au Rwanda et au Burundi. Cette macabre manipulation médiatique n’a que trop duré et n’a que trop permis la justification d’un Holocauste sans nom. Les Tutsis au Congo sont des étrangers et le resteront. Il leur appartient de régulariser leur situation aux bureaux de la Direction Générale des Migrations (DGM), sous peine d’expulsion, sinon, de cesser de déstabiliser toute la sous-région.

Le coup de maître de Paul Kagame est d’avoir réussi à mystifier le monde entier sur ce qui est devenu son fond de commerce : le génocide de 1.000.000 de Tutsis ! La Communauté Internationale, honteuse d’inaction, s’est pliée à la version officielle du pouvoir Rwandais, véritable supercherie. Paul Kagame usera et abusera de cet aura de martyr, faisant de ce triste événement, une carte d’immunité avec laquelle il fera chanter tous les grands de ce monde, USA, Union Européenne, ONU, etc. Là aussi, la réalité historique est toute autre. Mettant définitivement en exergue la totale incohérence de Paul Kagame, d’éminents professeurs d’universités américaines, Christian Davenport et Allan C Stam, pour ne citer qu’eux, recadrent la véracité des chiffres et la terminologie retenue pour cette boucherie humaine. L’association de survie Ibuka avait effectué un recensement de la population Tutsie du Rwanda en 1991, et celle-ci avait été estimée à 600.000 individus… La même population fut estimée à 300.000 à l’issue du massacre en 1994. L’obstination des chiffres éclaire désormais la Communauté Internationale. L’étude démontre que les représailles du FPR (Tutsi) ont décimé bien plus d’individus que celles du FAR (Gouvernement Hutu). De fait, il y aurait 500.000 à 700.000 Hutus exterminés !

Malgré l’horreur des chiffres, les éminents professeurs classent désormais ce sanglant épisode dans la catégorie de guerres civiles et non de génocides (voir rapport sur genodynamics.com). En revanche, au Congo, il s’agit, hélas, bien d’un génocide. Les groupes à la solde du Rwanda, qui en sont les auteurs matériels, pillent les richesses minières du Congo pour se financer, les faisant transiter par le Rwanda avant leurs ventes sur le marché mondial. Tout cela dans un silence assourdissant de la Communauté Internationale. La vérité est toute simple : il n’y a pas de rébellion au Congo mais plutôt une agression de la part du voisin Rwandais.  Vous noterez le cynisme qu’il y a à se servir d’une cause humanitaire au sein du Sénat Américain, avec la plus grande mission jamais déployée dans l’histoire des Nations Unies, pour uniquement se faire un nom, et une fois élu Président des Etats-Unis d’Amérique, ne jamais appliquer sa propre loi. Y a-t-il un précédent à ce niveau de responsabilités ? Combien d’innocentes victimes aurait-il pu ainsi épargner, lui, le Lauréat 2009 du Prix Nobel de la Paix ? Qui pouvait imaginer un génocide en Afrique sous la présidence d’un noir américain aux Etats-Unis ? Ceci ne fait que nous rappeler les mauvais souvenirs de la colonisation sous Léopold II. La loi Obama met fin à la guerre.

Cette parodie d’élections,  comptant parmi ses maîtres d’œuvres d’éminents responsables européens, qui tôt ou tard seront démasqués et livrés à la justice, a enfanté un régime dont l’incurie, l’absence criante de légitimité, la faiblesse organisationnelle ont permis ces attaques meurtrières au Nord Kivu. Ce fléau jette la population sur les routes, grossissant ainsi le nombre déjà impressionnant de déplacés en RDC : plus d’un million. En effet, le Congo est le seul pays au monde où des autochtones sont des réfugiés dans leur propre pays !

Il faut retirer à Paul Kagame et à Joseph Kabila le permis de tuer que leurs « parrains », issus de la Communauté Internationale, leur ont donné. Ceux-ci portent, seuls, la responsabilité du sang Congolais. En ce moment même, des armes fournies par les USA et l’UE trouent la peau du paisible citoyen Congolais. Nous réclamons JUSTICE ! Déjà, certains esprits Américains et autres s’élèvent pour leur reconnaître 100 % de la responsabilité du Génocide Congolais, tout en stigmatisant leurs rôles de pompiers-pyromanes.

« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Nous vous demandons de prendre les vôtres, en toute indépendance des Etats-Unis, dont le soutien aveugle au Rwanda est désormais connu de tous. Les avantages économiques que ceux-ci espèrent en tirer iront, à n’en point douter, vers d’autres blocs qui auront le courage, avant toute chose, de défendre les intérêts véritables du peuple : la démocratie et la bonne gouvernance. Assez de théâtres sanglants !

Nous faisons appel à votre humanisme pour dénoncer les violations des droits de l’homme et du non respect de la volonté d’un peuple libre ; celui qui ne peut exprimer son choix par le vote est un esclave. Le silence ou l’hésitation ne peuvent être de mise quand on fait face à une catastrophe humaine d’une telle ampleur. Vous comptez parmi vos membres, une Nation, la Grande-Bretagne, qui s’illustre de manière irresponsable en s’alignant derrière toute position des Etats-Unis, faisant même de Tony Blair le Conseiller de Paul Kagame, sans compter sa versatilité quant aux sanctions qu’elle prend médiatiquement, puis retire, sans qu’il n’y ait le moindre changement concret sur le terrain… Nous vous laissons seuls juges de son efficacité. Quelle honte ! L’implication du Rwanda demeure la même : invasions, viols et meurtres. Il n’y a pas si longtemps, la Grande-Bretagne faisait preuve de moins d’angélisme alors qu’elle prêchait qu’elle jugerait Kadhafi sur ses actes, et non sur ses paroles. Amnésie  ou hypocrisie? A vous de juger.

« Tout faire pour assurer les approvisionnements de l’Union Européenne », ce postulat émanant de nombreuses directives de l’Union, surtout celles de 2010 et suivantes, constitue une porte ouverte au soutien de toutes les oligarchies et autres dictatures. En filigrane, elles consacrent la politique d’exploitation du Sud par le Nord, politique qui contribue largement à une pression migratoire. Ceci nous ramène aux heures les plus sombres du Traité de Berlin, lorsque la France, la patrie des Droits de l’Homme, craignant pour sa « grandeur », tiendra par la bouche de Jules Ferry, des propos qui résonnent encore dans les couloirs de l’histoire. Le 28 juillet 1885, ce dernier justifiera l’injustifiable en pleine séance de l’Assemblée Nationale, évoquant « les Races Supérieures » et « les Races Inférieures » pour asseoir la colonisation de l’Afrique. On sait aujourd’hui le coût de pareilles théories. « Un abus pur et simple de la force », s’exclamait déjà Georges Clémenceau. Le même esprit de « facilité » semble s’être emparé d’une Europe en panne d’imagination, et dont elle ne soupèse pas à suffisance les conséquences. Quel déni des autres ! Quel déni de soi ! Régression ou démission ? L’histoire est un éternel recommencement.

Cautionner le régime en place, en République Démocratique du Congo, c’est inaugurer l’ère des crimes par induction sinon par procuration. Tout ce sang à cause des enjeux économiques, c’est le nôtre. Cela étant, il ne faut pas s’étonner de voir notre population user de toutes ses prérogatives pour vous manifester son mécontentement. C’est dans les moments difficiles que l’on reconnaît ses amis, dit-t-on, le Congo outragé fixera toutes ses relations futures sur cette seule norme : celle du respect de la dignité humaine.

Nos doléances :

– Le retrait immédiat du M23 du territoire Congolais et la traduction de Paul Kagame devant la CPI.
– L’application effective des sanctions à l’égard du Rwanda, état génocidaire (voir rapport Mapping et autres rapports des Experts de l’ONU, rapports de Human Rights Watch, etc.).
– La condamnation officielle de l’illégitimité du pouvoir de Joseph Kabila et de son Gouvernement.
– Les mêmes sanctions que celles imposées à Laurent Gbagbo pour lui, ses proches et son Gouvernement, notamment en matière de visas.
– L’arrestation immédiate de Joseph Kabila et de ses complices, et son transfert sur-le-champ à la CPI, pour Hold Up Electoral ou coup d’Etat par les urnes, massacres pré et post électoraux, etc.
– Le blocage des comptes de la République Démocratique du Congo.
– La mise sous tutelle de la justice congolaise.
– Le rétablissement de la Vérité des Urnes.
– Voir sanctionner les multinationales qui utilisent les minerais de sang, et l’application de la disposition 1502 de la loi américaine Dodd Franck sur les minerais du sang. Ces sanctions ne sauraient être moindres à celles perçues par les Etats-Unis pour la responsabilité de BP sur leurs côtes. Pas de deux poids, deux mesures. (Voir liste des sociétés dans le rapport du Groupe d’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la république démocratique du Congo et les rapports complémentaires « plus rigoureux, plus fournis et plus précis » présentés par la RDC.)
– Voir l’UE et tous les Etats membres adopter et appliquer de telles lois contre les minerais de sang, l’exploitation illégales des richesses congolaises, et la protection des zones classées par l’UNESCO, ce compris la protection de la faune et de la flore du parc de Virunga, en particulier, les gorilles, le rhinocéros et l’Okapi. La conservation de la forêt équatoriale est un enjeu de taille qui engage la survie de notre espèce et de la planète par le maintien de l’équilibre des écosystèmes ; notamment, une politique énergétique et une politique d’eau responsables.
– Passer au crible des Droits de l’Homme toute directive européenne encourageant une politique visant à « tout faire pour assurer nos approvisionnements. »
– Votre soutien indéfectible dans l’obtention de l’application sur-le-champ de la Loi Obama PL 109-456 aux Etats-Unis, et toute pression diplomatique en ce sens auprès de l’Administration Obama afin de sanctionner le Rwanda comme il se doit. Soulignons que cette loi est à ce point complète qu’elle protège tout processus démocratique au Congo en sanctionnant tout Gouvernement qui contribuerait au recul de la démocratie au Congo en lui coupant toute aide financière, ce qui est le cas de Joseph Kabila et de son Gouvernement. Cette Loi aurait dû consacrer la hauteur de son auteur, au contraire, quelque soit sa réaction dans le futur, elle l’installe pour toujours dans la duplicité propre à tous les Ténardiers qui se reconnaîtront dans ce portrait des Misérables

 

En bref, le retour à la Légalité et à un Etat de Droit en RDC. Ce faisant, vous aurez investi dans le futur. La grandeur et la survie de l’Europe sont à ce prix : la défense incompressible des valeurs de l’éthique et des Droits de l’Homme.

Désormais, l’Europe est figée dans une posture de défenseur des Droits de l’Homme, de la Justice, de la Liberté et de la Paix. Une nouvelle occasion vous est donnée de faire taire la controverse née de l’attribution du Nobel. Nous vous invitons, une fois de plus, à être à la hauteur des enjeux. Des vies humaines sont concernées.

Pour finir, attribuons une note d’excellence au Pouvoir Médiatique qui a su faire preuve d’un mutisme à toute épreuve, se rendant complice de crime contre l’humanité. Certains médias poussant l’outrecuidance jusqu’à la diabolisation des victimes et à la victimisation des bourreaux. « Tout faire… »  A son tour, en temps et en heure, il devra rendre des comptes à la Communauté des Hommes pour cet Apartheid Médiatique sans précédent. Une véritable gageure à l’ère d’Internet. Quelque chose cloche en ce bas-monde, il est temps pour lui de changer.

Cette situation voulue par « d’autres » est un terreau fertile à l’économie maffieuse qui gangrène toute la République, et qui corrompt absolument tout. Ceci empêche tout développement non seulement du Congo mais encore de toute l’Afrique, privant le monde d’un partenaire essentiel pouvant concourir à apporter une réponse à la crise qui frappe toute la planète. Le crime est donc contre toute l’humanité.

Tous ces Magiciens d’Oz qui se cachent derrière des écrans de fumée seront bientôt démasqués et traduits en justice. Ils sont rompus dans l’art de dénoncer tout en faisant le minimum minimorum d’une part, tandis qu’en sous main ils encouragent, alimentent et arment tout projet de balkanisation du Congo.

En ce qui concerne la RDC, la Communauté Internationale, médias en tête, s’est rendue coupable « d’agression par omission », concept du droit international en plein essor élaboré afin de mettre un terme à la « non-assistance à peuple en danger ». Au plus cette dernière tergiversera à accéder à la requête de tout un peuple, au plus la pression sociale, à laquelle il vous faut d’ores et déjà vous préparer, sera conséquente.

Bientôt, dûment informés, vos électeurs, les nobles citoyens Européens, comme un seul homme, n’hésiteront pas à vous crier haut et fort : PAS EN NOTRE NOM !

Rarement peuple n’aura été à ce point insulté, bafoué et violé dans sa dignité intrinsèque, et ce, par ses frères les hommes.

Nous vous saurions gré de transmettre nos vives préoccupations à tous les députés, Commissaires et responsables des pays membres de l’Union Européenne et de nous tenir informés des suites réservées à notre courrier.

Nous vous demandons d’accueillir dans votre hémicycle une délégation du Conseil International Congolais (CIC) afin de vous éclairer davantage et d’évaluer avec vous toutes les conséquences propres à cette jeunesse Congolaise désespérée et en phase de radicalisation ; et pourquoi ne pas évoquer ensemble un futur radieux pour nos deux économies ?

Nous vous prions de recevoir, Mesdames, Messieurs, nos respectueuses salutations.

Pour l’avancée des peuples.

« Une injustice envers un seul est une menace pour tous »

Pour la Communauté Congolaise
Joseph Salomon Mbeka
Président changeincongo.com
joseph.mbeka@yahoo.fr

INGETA.

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