Aaron Regent, ancien président de la compagnie minière canadienne Barrick Gold disait :“la présence de plusieurs ressources minérales, dont l’or, au Congo était un des principaux motifs à l’origine des conflits dans ce pays et que la présence de compagnies minières transnationales dans une région en guerre, telle les Grands Lacs africains peut avoir des conséquences imprévues et sérieuses“.
En 2004, des soldats transportés par des camions d’Anvil Mining sont allés réprimer une rébellion dans le village de kilwa. Un rapport de l’Organisation des Nations unies parle de 73 morts, de viols et de pillages. Impossible d’obtenir justice en République démocratique du Congo, disent les familles des victimes: un procès militaire très critiqué n’a retenu aucune responsabilité. Les familles des victimes ont donc tenté un recours à Montréal, où la société minière a déjà possédé un petit bureau. La Cour suprême du Canada a refusé d’entendre l’affaire, déjà rejetée en Cour d’appel.
Que faire ?
Le projet de loi C-323 (loi de promotion et de protection des droits de la personne à l’échelle internationale), soutenu par le député NPD Peter Julian, propose de combler ce vide juridique en offrant le cadre juridique nécessaire pour stopper l’impunité de ces compagnies minière, qui profitent et financent le chaos dans le monde et en particulier au Congo.
Voici ci-dessous le message de Peter Julian :
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