Dans le Mémorandum adressé au Conseil de Sécurité des Nations-Unies par la Cellule de la Documentation & Sécurité du PARTENARIAT-INTWARI, et intitulé “Génocide Rwandais, le peuple crie justice: Plaidoyer pour une enquête globale, objective et impartiale sur le génocide rwandais et ses conséquences” (Février 2008), les résultats d’investigation attestent de la planification et du financement du génocide congolais par l’élite anglo-saxonne dominante.
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Extraits:
La guerre lancée en ex-Zaïre par l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi est un conflit longuement prémédité et soigneusement planifié qui a bénéficié d’un appui déterminant de la part des Anglo-Saxons et particulièrement les Etats-Unis dont l’armeé a monté plusieurs opérations spéciales tout au long de la période 1996-1997 dans la région de l’Afrique des Grands Lacs.
Les Etats-Unis étaient prêts à tout pour défendre à fond leurs intérêts dans la région : «Moyennant une contrepartie de l’or d’une valeur de 6.000.000$, le gouvernement américain autorise les mercenaires américains sélectionnés par le général Stein Parker de ”Hawaï military Base” à s’engager dans la guerre de libération du Zaïre. Résolutions transmises aux gouvernements ougandais et rwandais» [Preuve n°084].
Et en vue de parer à toute éventualité, les Etats-Unis iront jusqu’à proposer à Museveni, qui accepte, d’autoriser l’utilisation du territoire ougandais par le département de renseignement israélien en soutien aux forces militaires américaines et aux forces de libération du Congo de Laurent Désiré Kabila. Les généraux suivants y seront employés : Stein Parker issu de Hawaï Military Base; Rodds Marvin, l’expert israélien. Transmis sans obligation aux autres services » [Preuve n°085].
La réunion du 10 janvier 1997 à Kigali a adopté une importante résolution : « Les opérations spéciales doivent commencer dans l’Est du Congo Brazzaville en direction de l’est du Zaïre afin de renforcer les forces spéciales destinées à la guerre de libération de l’ex-Zaïre. Station Wagon : Base d’Oso River à la province du Kivu » [Preuve n°086]. Il faut en effet noter que la guerre menée au Zaïre partait de Kigali et de Brazzaville, d’où l’intervention de l’Angola via Brazaville pour couper la route empruntée par des hommes de Lissouba[1].
Il faut noter que les Etats-Unis avaient déjà commencé à se préparer à l’époque de la guerre du Rwanda. Au cours de la réunion du 03 juillet 1994 au Rwanda : « Le gouvernement américain approuve le déploiement au complet à Entebbe de troupes américaines sous couvert de la mission de maintien de la paix pour y être prêtes à une guerre totale au cas où les forces françaises et belges interviendraient en faveur des Hutu. Stein Parker soumet dans ce sens des résolutions au gouvernement ougandais et à Paul Kagame » [Preuve n°087].
Les Etats-Unis entendaient protéger le régime FPR contre toute tentative de retour armé de la part des forces du régime déchu : «Retour probable du Rwanda à une situation à feu et à sang : Le général Paul Kagame met en garde contre une confrontation armée à partir du Zaïre lorsque les forces armées rwandaises se positionnent à une proportion ½ 1/4 (moitié quart). Stein Parker transmet son agenda pour y faire face auprès de la base américaine d’Hawaï dont 200 hommes de l’armée américaine déjà débarqués à l’aéroport international Grégoire Kayibanda sous couvert de la mission de maintien de la paix. Transmis à Nakasero State House» [Preuve n°088].
[…]
Qu’on se souvienne de la révolte des Banyamulenge. Pour agresser impunément le Rwanda, l’Ouganda s’était servi de la question des réfugiés Tutsi rwandais. C’est ce qui va advenir en ex-Zaïre où l’on va monter de toutes pièces la fameuse révolte des Banyamulenge en vue de couvrir une guerre qui allait chasser le dictateur Mobutu du pouvoir et introniser Laurent Désiré Kabila, le père du président congolais actuel. […]Depuis 1995, tout le soutien accordé aux Banyamulenge provenait du Royaume-Uni, de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi. Le soutien américain pouvait être coupé ou maintenu selon l’évolution des accords continus. A partir du mois de décembre 1996, les rebelles Zaïrois autres que Tutsis commencent à subir un entraînement intensif au camp militaire de Mwenge à Dar es Salaam. Des provisions aux fins d’entraînement militaire de l’air sont à la charge du gouvernement tanzanien tandis que des moyens financiers sont confiés à Mme Bunyenyezi, Chef du Consulat ougandais à Dar es Salaam et à M. Habimana, Premier Secrétaire à l’Ambassade du Rwanda en Tanzanie et fils d’un député bien connu au Rwanda du nom de Rwakagabo originaire de Rwamagana [Preuve n°0134].
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