Par son silence complice, la communauté internationale inverse les antivaleurs en valeurs pour Kabila et son groupe.
La situation que traverse le Congo ne mérite pas un silence de la part de la communauté internationale. Ce silence complice auquel nous assistons concernant le Congo de la part de la communauté internationale risque d’avoir des conséquences fâcheuses parce qu’il crée un précédent. Le Congo est un poumon qui ventile toute une région. Les pays voisins du Congo vivent grâce à lui à cause de cet avantage naturel qu’ils ont d’être dans son voisinage immédiat. Lorsque le Congo est malade, sa souffrance n’est seulement locale. Elle a des ramifications plus loin ; en dehors de ses frontières.
Aussi, nous voulons rappeler que les valeurs universelles sont les gages d’une stabilité de la société. Sinon, elles n’existeraient pas et nous nous comporterions comme des bêtes. Nous devons tenir compte et respecter les raisons qui ont poussé les anciens responsables du monde à créer des organisations telles que l’ONU. Le monde évolue et nous devons améliorer ou adapter les textes régulant les rapports sociaux pour plus de convivialité entre les peuples, les nations et des gens de sensibilités différentes contraints de partager le même espace de vie. Nous devons vivre dans la tolérance et respecter les normes qui, jusque-là, nous ont aidés à nous éloigner de la bestialité. Car, l’homme n’est qu’une bête pensante.
A ce sujet, lorsque la communauté internationale assiste silencieuse aux fraudes et tricheries qui ont émaillées les élections au Congo sans les dénoncer ni les condamner de façon énergique pour repousser l’ombre de la médiocrité, nous nous demandons : « quelles valeurs devons-nous observer désormais ? ». Nous sommes un peu désorientés par rapport à ce qui se passe dans notre pays et ce que nous connaissons et observons jusque-là comme valeurs. Quelles valeurs défendent Kabila et son groupe ? Parce qu’ils semblent nous faire accepter la tricherie, la fraude, les injures, la corruption, le vol comme étant des valeurs. Cela, avec l’aide de la communauté internationale.
Nous avons appris, dans notre éducation familiale (parents), dans notre formation à l’école (éducation), dans notre culture (coutumes), par le jugement moral de nos convictions religieuses (religion : Chrétienté et Islam) que voler, tricher, calomnier, mentir, médire, injurier, escroquer, tuer étaient des antivaleurs. Il faut vraiment être un « sale mec » pour les prendre pour des valeurs. Nos parents ont veillé à ce que nous ayons un comportement juste. L’ l’écolea poursuivi le travail du redressement du comportement dans la société. Elle, est allée plus loin en séparant les bons élèves des mauvais.A tel point que nous nous reconnaissons aujourd’hui par rapport à notre enfance.
Nos parents nous ont appris à faire la distinction entre le bien et le mal. Pour être un bon enfant apprécié de tous, il fallait être du bon côté. C’est-à-dire faire toujours du bien : ne pas voler, ne pas injurier, ne pas mentir etc. Pour la compagnie, les parents veillaient aux mœurs des compagnons. Certains allaient même à la découverte des parents des compagnons pour connaître leur mode de vie et les valeurs préconisées dans leurs familles respectives. C’était la prudence pour préserver les valeurs inculquées en famille par rapport à l’influence extérieure. Je ne sais pas si un seul de mes amis d’enfance peut me contredire sur ces affirmations.
Les alliances telles que le mariage tenaient compte de la réputation familiale.
Un ressortissant (fille ou garçon) d’une famille aux mœurs légères ne pouvait facilement être accepté même s’il disposait d’assez des moyens financiers ou matériels. C’est le contexte dans lequel nous avons été éduqués, nous avons grandi et nous avons été formés. Depuis, ce sont ces valeurs que nous observons. Nous dire aujourd’hui que tricher est une valeur, c’est une façon de nous demander d’accepter notre négation. Nous n’avons pas été à l’école où on appelle le chien par le chat. Aucune tribu du Congo n’a ce principe dans ses coutumes. Certes, aujourd’hui, on en compte mais, il s’agit d’une importation d’à côté. Nous ne pouvons accepter notre négation même si vos vies en dépendent. John Numbi sait qu’avec la kalachnikov sur le sexe, je ne cède pas aux intimidations.
Ceux qui osaient s’écarter de la ligne de conduite normale étaient sévèrement sanctionnés pour revenir sur le bon chemin et ne plus recommencer.
Kabila, un parent de mauvais exemple et un danger pour la jeunesse congolaise naïve !
Kabila est parent et il doit prêcher par l’exemple. Les enfants n’ont comme référence que leurs parents. Les jeunes n’ont comme repère que leur temps. Chaque génération n’est marquée que par ce qui a caractérisé son époque. Un parent voleur n’acceptera pas que son enfant devienne voleur. Parce que dans sa conscience, il sait que ce n’est pas bien de voler. Ce n’est pas conforme à la société. Une autorité doit être exemplaire pour qu’elle soit respectée. D’ailleurs, notre constitution, en son article 64, nous donne la possibilité de ne pas obéir à un individu ou groupe d’individus qui prendrait le pouvoir par la force. Nous sommes arrivés à une situation concrète pour laquelle nous devons appliquer les recommandations de la constitution.
Lorsque Kabila envoie ces collaborateurs injurier le cardinal Monsengwo sur toutes les chaînes de télévision sous son contrôle ou que ceux-ci le fassent pour plaire au chef sans une seule réaction de sa part, il ne se respecte et ne mérite pas d’être respecté. Le fait d’avoir des opinions divergentes ne doit pas pousser à l’injure facile.Parce que le cardinal dit la vérité et dénonce des choses qui sont contraires à ses valeurs. Par ce comportement, Joseph prouve qu’il est en contradiction avec celui dont il porte le nom et qui nous a amené la notion du changement en rapport avec ce que le Mobutisme avait fait du pays. A propos, je vous renvoie à mon article : « Pourquoi Kabila a-t-il perdu la confiance du peuple congolais ? ». Quelles valeurs morales transmet-il à ses enfants et à la jeunesse Kabila ? Comment est-ce que la société pourra traiter les dossiers de tricherie, de vol, de fraudes etc ? Un étudiant tricheur sera-t-il sanctionné ou pas ?
Le peuple congolais aidé par la communauté internationale ?
Il faut connaître l’histoire du Congo pour savoir que ce pays n’a jamais été servi par la communauté internationale. Le Congo a déjà beaucoup servi la communauté internationale et attend que l’ascenseur lui soit renvoyé. A travers Mobutu et Kabila, la communauté internationale n’a fait que se servir. La Monuc et la Monusco qui se sont succédées dans ce pays pour soi-disant la paix assistent impuissamment à la tuerie de la population locale. Les chefs se livrent aux affaires de tout genre ; le trafic d’armes aux rébellions étant le plus attrayant.Des millions de dollars sont dépensés quotidiennement pour rien. Nous nous demandons l’intérêt de ces missions pour le peuple congolais. Parce que les tueries se passent sous leurs yeux alors que leur mission est de sécuriser la population civile. A certains endroits, ils (soldats de la Monusco) ont même été accusés de complicité avec les rebelles.
C’est maintenant que notre pays est au tournant de son histoire que la communauté internationale devrait prouver sa bonne foi en accompagnant le peuple congolais dans sa recherche de sortir de la misère dans laquelle il est maintenu depuis des siècles. Mais, nous constatons que cette communauté internationale est en train de rater le train de la bonne foi par son silence.
En toute logique, les gens qui soutiennent Kabila à se maintenir au pouvoir par défi n’ont pas raison. Les temps ont évolué. Nous ne sommes plus à l’époque de Louis XIV. Ils doivent savoir que les valeurs ne peuvent changer en antivaleurs et vice-versa. De deux choses, l’une ! Les occidentaux peuvent-ils accepter de revenir au moyen-âge ? La société européenne a été construite grâce aux valeurs chrétiennes. Bien que par hypocrisie, elles n’ont pas été reconnues dans la constitution européenne.
C’est grâce à la volonté et à la perspicacité de leurs ancêtres que les peuples européens disposent aujourd’hui d’un environnement convivial. L’espace de vie offre la paix sociale. Comment peuvent-ils, eux qui sont arrivés à comprendre l’importance des valeurs morales, faire la promotion des antivaleurs au Congo ? Le peuple congolais aspire à un environnement où il fera beau vivre. Pourquoi nous l’en empêcher ? N’avons-nous pas les mêmes droits que les autres peuples ?
La reconnaissance de la réélection de Kabila par la Belgique par le biais de son premier ministre, monsieur Elio di Rupo.
La Belgique est un pays « dichotomique » qui met face à face Flamands et wallons. Il faut venir en Belgique pour comprendre ce que ce pays vit comme sens ou degré du séparatisme. Lorsqu’ils sont à l’extérieur de leur pays, ils font semblant de vivre en harmonie. C’est juste pour maquiller leurs faces et ne pas attirer l’attention de leurs hôtes sur leur esprit de division. C’est ce qu’ils ont importé au Rwanda et au Burundi même si la configuration de la populationprédisposait à cela.
Elio di Rupo est lui-même tricheur en tant que premier ministre. Comment ne peut-il pas être solidaire avec son semblable ? Il a triché pour composer son gouvernement en contournant celui qui a gagné les élections avec lui. Bart de Wever qui a le parti majoritaire en Flandre ne participe pas à ce gouvernement. La démocratie est le fait de gouverner selon la volonté de la majorité. La Belgique se comporte comme leurs colonies : le Rwanda et le Burundi. D’ailleurs, à propos, une dame député flamande a fait le parallélisme entre la Belgique et ces deux pays. Mais, comme les européens sont généralement ignorants des réalités africaines, elle a parlé de l’Afrique au lieu de citer un de cesdeux pays qui vivent cette réalité où des minorités dirigent les majorités. L’Afrique est un continent qui est parfois considérée comme un pays dans beaucoup de médias occidentaux ! C’est par ignorance ou c’est fait sciemment ?
PuisqueElio di Rupo est à la recherche de onze milliards pour boucler le budget 2012,Il ne peut que faire des yeux doux à Kabila.
Dans notre dialecte on dit : « l’antilope ne sort du feu que là où l’herbe est de petite taille ». Puis que Kabila doit acheter sa légitimité auprès des puissances occidentales qui peuvent le soutenir à résister à ce que je peux appeler la révolution congolaise et rester au pouvoir, la Belgique doit en profiter pour se servir. Il s’agit d’une proie que les bêtes féroces affamées dévorent chaque jour sans penser aux bousiers qui assurent l’entretien des lieux.
Pour revenir à la position de la Belgique, cette ancienne métropole du Congo n’a jamais souhaité le décollage de sa colonie qui, pourtant, lui a donné la chance de siéger à la cour des grands. Je vous renvoie à l’introduction de mon article : « Pourquoi Kabila a-t-il perdu la confiance du peuple congolais ? ». Dès l’avènement de l’indépendance, la Belgique s’est érigée comme frein au développement du Congo. C’est ce qui justifie sa position ambiguë vis-à-vis de tout ce qui concerne le Congo jusqu’aujourd’hui. Elle respecte sa logique du départ. Si le Congo se développe, la Belgique perd du poids.
A propos, nous avons un message précis à donner aux belges d’origine congolaise. Il est clair que les deux fractions de la population belges ne partagent pas le même point de vue en ce qui concerne la politique étrangère de leur pays vis-à-vis du nôtre. Même si tous « ne nous aiment pas mais, aiment notre pays et ses richesses », les Flamands semblent aller dans le sens de la volonté du peuple. Nous avons intérêt à les soutenir lors des votes à venir que de soutenir comme d’habitude des wallons qui, à cause de leur faiblesse financière sont obligés de soutenir un pouvoir corrompu à Kinshasa afin de se partager le butin volé. Ils n’ont pas froid aux yeux de continuer à voler en Afrique pour compléter leur budget. Elio di Rupo est nostalgique de l’époque de Léopold II.
La Belgique, ce petit pays à petit esprit, est à la base du malheur du peuple congolais. C’est par elle que la communauté internationale fait jouer les sales besognes au Congo :
– affectation de mauvais conseillers à Kasa-vubu ;
– exécution de l’assassinat de Lumumba pourtant décidé par les Etats-Unis d’Amérique ;
– révélation de la nationalité rwandaise de Kabila ;
– sécession katangaise etc.
Pour plus d’information là-dessus, je vous renvoie à ma lettre adressée à Charles Michel, président du Mouvement Réformateur et fils de Louis Michel qui se pose la question de savoir : « quel avenir pour le Congo ? ». C’est son père qui est le parrain de Kabila. Il (Louis Michel) avait fait son plaidoyer à travers le monde 2006. Il est aujourd’hui silencieux parce qu’il a honte de bêtises de son dauphin. Il conçoit une recette spéciale à lui administrer parce qu’il ne peut pas laisser la situation du Congo sans qu’on parle de lui. Il a des intérêts défendre au Congo.
Pour les belges qui soutiennent Kabila, ils doivent se souvenir du président du Mouvement Réformateur qui avait fraudé au fisc. Successeur de Louis Michel à la présidence du parti, feu Daniel Ducarme a été écarté de la scène politique pendant cinq ans pour fraude fiscale. Ce fait n’est pas aussi vieux pour qu’il soit oublié si vite. Si la fraude fiscale peut avoir comme sanction l’écartement de la vie politique pendant cinq ans ; à fortiori tricher et frauder les élections présidentielle et législative. C’est la voie par laquelle les dirigeants du pays sont choisis. Ces dirigeants ont la responsabilité de gérer le pays en bons pères de famille. Ils doivent être de bonne probité morale. Lorsqu’ils sont fruits de la fraude et de la tricherie, comment voulez-vous qu’ils soient justes ? Un adage congolais dit : « On reconnaît l’arbre par ses fruits ». Si l’arbre est amer, les fruits n’en seront pas autrement. Un dirigeant désigné par tricherie ne s’éloignera pas de la tricherie qu’il a comme moyen pour parvenir à la réussite.
Les investisseurs étrangers qui vont fuir à moindre coup de balle.
Le Congo n’a pas besoin des investisseurs maffieux. Ceux qui sont là ont occasionné la mort des milliers des congolais pour leurs propres intérêts. Ils sont sans cœur face à la mort et la misère du peuple dont ils exploitent les richesses. Nous avons besoin d’un partenariat gagnant-gagnant où nous pouvons déplacer des montagnes pour améliorer nos conditions de vie. Ce sont les investisseurs maffieux qui opèrent au Congo qui sont les instigateurs des guerres. Ils apportent des armes aux groupes rebelles pour exploiter des minerais du Congo sans payer des taxes. Oui, nous voulons que ces investisseurs immoraux partent pour qu’une autre génération plus humaine puisse les remplacer. Nous voulons des investisseurs qui nous respectons et respectent la vie humaine congolaise.
La continuité et l’achèvement des cinq chantiers comme raison du maintien de Kabila au pouvoir par la communauté internationale.
Il s’agit d’une mauvaise lecture de son action. Pour réaliser quelque chose, il faut de la volonté. Or, tout observateur, bon analyste, peut se rendre compte qu’en fonction du temps qu’il vient de passer au pouvoir sans dérangement, Kabila n’a réalisé que peu de résultats. Le risque est qu’il cherche à cumuler des mandats sans achever ne fût-ce qu’un chantier. Il manque tout simplement la volonté politique. A voir comment il se comporte, c’est comme s’il est forcé à rester au pouvoir sans le vouloir. Nous apprendrons toutes ces vérités un jour.
D’ailleurs, rien ne prouve aujourd’hui que Kabila serait prêt pour une alternance de pouvoir au Congo. Il s’accroche au pouvoir alors qu’ il sait dans sa conscience qu’il a perdu les élections et que le peuple ne veut plus de lui. Je pense déjà au pire de scénario pour l’alternance de pouvoir dans notre pays.
Kabila est le président de l’ancienne majorité présidentielle.
Kabila est un citoyen congolais comme tous les autres. Il a des droits et des devoirs. Mais, c’est son droit le plus légitime d’organiser sa famille politique comme il l’entend pour une prochaine reconquête du pouvoir. A ce sujet, je sollicite l’indulgence de mes compatriotes qui ne lui reconnaissent pas la nationalité congolaise. Je leur dis que même s’il n’avait pas cette nationalité au départ, il l’a acquise dès lors qu’il est passé à la magistrature suprême de notre pays. Sa famille politique dit qu’on ne peut plus revoir les contentieux électoraux parce que leur chef a été proclamé vainqueur des élections présidentielles par la CENI, reconnu président « élu » par la cour suprême de justice et a prêté serment. Tout justement, ce qui leur est exigé, c’est d’avoir la même arrogance et le même courage pour demander à leur homme de main, le fameux NgoyMulunda de publier les résultats proclamés par bureau de vote.
Les règles de jeu lors d’une compétition visent à planifier les conditions pour tous les participants. Tous doivent avoir les mêmes chances ; partir sur un pied d’égalité pour que le plus performant l’emporte. Kabila n’a pas été le plus performant ! Parce qu’il a usé de la tricherie et de la fraude : un dispositif à tous les niveaux de l’organisation pour se donner plus de chance que les autres compétiteurs :
– Homme de main à la CENI.
– Corruption des députés pour changement de la loi électorale ;
– Nomination des magistrats sans expérience à la veille du scrutin ;
– Bureaux de vote fictifs
– Corruption des membres de CENI issus de la société civile ;
– Détention des bulletins de vote pré-marqués ;
– Bourrage des urnes ;
– Perte des plis des bureaux non favorables au pouvoir ;
– Opacité sur la compilation des résultats ;
– Refus d’afficher les résultats par bureau de vote
– Etc…… ;
C’est l’étudiant qui ne s’est pas préparé à affronter l’examen qui a l’intention de tricher. Soit parce que la matière est complexe pour lui, soit qu’il n’a pas répété la matière, soit que le niveau n’est pas à ses capacités. Avant l’abord d’un examen, il y a lieu de se préparer et de faire son autoévaluation. Kabila doit sa victoire de 2006 à Kamerhe qui y a mis toute son intelligence.
Actuellement, malheureusement, il ne dispose pas d’un proche capable de l’aider. Sinon, il lui aurait prévenu de sa défaite certaine. En dix ans de pouvoir, il a prouvé qu’il n’est pas capable. On ne s’accroche pas au pouvoir par plaisir. Le peuple t’y porte pour un bilan bien précis qui vise son bien-être. Kabila savait très bien qu’il était vomi par le peuple congolais. La militarisation est un moyen d’intimidation pour faire taire le peuple. Ce sont des recettes qui ne donnent plus de résultats.
Oui, Kabila savait qu’il n’allait pas gagner les élections. C’est la raison d’être du dispositif de tricherie et fraude. On gagne avec la joie. On ne gagne pas en plaçant des chars de combat dans les coins des rues.
Malheureusement pour Kabila, son homme de main qui devait tout coordonner n’est pas intelligent. NgoyMulunda a été grossier dans sa manière de tricher et de frauder. Le plan conçu pour dribbler les autres candidats a été démonté par manque de discrétion. C’est pour cela que tout peut être mis à nu aujourd’hui.NgoyMulunda a été pris la main dans le sac. Il est incapable d’harmoniser son fichier électoral pour faire correspondre les résultats de présidentielle et des législatives. Même les experts américains n’y ont pas compris grand-chose. Ils étaient incapables de commencer par le début tellement que tout est flou !
Pour ceux qui pensent qu’on ne peut plus revoir ce problème de l’élection présidentielle au Congo, ils ont tort. Car, la paix sociale ne pourra revenir qu’avec la correction de ces résultats. Le président élu a besoin de l’impérium pour commencer le travail.
Combien de médaillés en or n’ont-ils pas rendu leurs médailles pour dopage ? Le dopage étant une forme de tricherie et de fraude, dès lors qu’il est prouvé, l’athlète en court des sanctions. Certains médaillés ont dû rendre des médailles qu’ils détenaient pendant plusieurs mois pour mise en évidence du dopage qui a favorisé la réussite ! Kabila est un compétiteur qui doit respecter les règles de jeu. Nous voulons le recomptage des voix sur base de résultats affichés dans les bureaux de vote. Ainsi, la vérité sera connue et le peuple réhabilité dans ses droits. Si le destin a voulu que ce soit lui le vainqueur, nous le reconnaîtrons « président » avec sportivité.
Le compatriote Chrysostome Mukila Kamba.