Par Joël Kandolo O. & Jean-Jacques Wondo
Ces derniers temps, nous suivons tous la manière dont le président Zimbabwéen, héros de la guerre de l’indépendance de son pays, Robert Mugabe, est traité de paria au sein par la ‘communauté internationale’ occidentale. Les services secrets occidentaux, avec l’aide de leurs homologues Sud-africains, s’activent pour le liquider par tous les moyens mais n’y sont pas encore parvenus.
Ceci expliquant cela, le Zimbabwe étant sous embargo sur les armes, comme l’a renseigné DESC, nous comprenons encore mieux son approvisionnement en armes et son surarmement via Joseph Kabila ! Cela est loin d’être une simple coïncidence d’autant que ces armes envoyées au Zimbabwe, pour y être entreposées, peuvent en définitive servir aux intérêts personnels de Joseph Kabila et non aux FARDC, lorsque le moment d’une éventuelle confrontation militaire avec les Etats-Unis, par une nouvelle rébellion interposée viendra . C’est ici que Joseph Kabila trouve peut-être le fil conducteur de sa stratégie, jouant également sur le timing sachant bien que d’un côté Obama va partir d’ici-là (janvier 2017) et de l’autre côté, il n y aurait pas une opposition suffisamment forte et très déterminée, comme ce fut le cas durant les années Mobutu, qui pourrait lui faire une réelle pression en vue de quitter le pouvoir en décembre 2016. Joseph Kabila pourrait donc en profiter pour jouer sur le timing.
Contrairement à Mzee Laurent-Désiré Kabila qui, pris au dépourvu, n’a pas eu le temps d’organiser ou de prévoir quoi que ce soit, Joseph Kabila a quant à lui eu tout le temps nécessaire de se constituer un butin financier colossal (15 milliards de dollars d’après le très sérieux magazine américain Forbes) et de tisser un réseau d’influence dans les hautes sphères de la politique mondiale et du monde néolibéral (Exemples des hommes d’affaires controversés Dan Gertler, Georges Forrest…). Joseph Kabila a, enfin, eu le temps contenir toute forme de vraie opposition ou contestation interne, en parvenant notamment à certains d’entre eux à la CPI.
Ce sont là des atouts indéniables à mettre à son crédit dans sa stratégie de résistance future contre les occidentaux. Lesquels atouts s’ils étaient à la disposition de son prédécesseur, le Mzee Kabila, cumulés à la fibre patriotique qu’il a suscitée lors de la deuxième agression rwandaise en 1998, via le RCD-Goma interposé, auraient permis de renverser le rapport de forces en sa faveur. Et la guerre aurait pu tourner au vinaigre pour les rwandais et les ougandais.
L’enrichissement illicite amassé par Joseph Kabila en un temps record est un atout majeur qui peut lui permettre de tout acheter en hommes et en matériels militaires pour se défendre d’autant plus que le Congo n’est plus sous embargo sur les armes.
Ainsi donc Joseph Kabila, fort de sa grosse fortune financière, se prépare sérieusement à se maintenir au pouvoir grâce à l’aide de son parrain politique Robert Mugabe, devenu un expert stratège en matière de longévité au pouvoir et surtout de la résistance aux velléités de sa déstabilisation par les néolibéraux anglo-saxons. Un autre atout au crédit de Joseph Kabila dans sa stratégie de rapprochement avec Mugabe est qu’il peut compter sur le soutien militaire des troupes zimbabwéennes qui connaissent parfaitement le terrain militaire congolais. Il s’agit là d’une solidarité négative qu’il faut prendre très au sérieux. D’autant que plusieurs sources renseignent la présence des zimbabwéens, parlant lingala, parmi les gardes assurant sa protection rapprochée. Et que durant la phase critique de l’agression rwando-ougandaise, entre 1998 et 2001, les FAC, l’armée loyaliste congolaise sous LD Kabila, étaient appuyées par les 11.000 soldats zimbabwéens et avait tenu tête contre une coalition africaine (Rwanda, Ouganda, Burundi, Sud-Afrique) et internationale chapeautée par les Etats-Unis.
Illustration concrète de la manière dont Mugabe a aidé Kabila à résister contre les Etats-Unis ?
DESC donne certains détails des batailles militaires entre 1998 et 2000 pour montrer comment, avec le soutien militaire du Zimbabwe, LD Kabila est parvenu de tenir en échec, du moins sur le plan militaire, le plan américain en RDC, par le Rwanda et l’Ouganda interposés. La journaliste belge Colette Braeckman rapporte qu’en juillet 1998, «les Américains avaient encouragé le Rwanda et l’Ouganda à se débarrasser de Kabila qu’ils jugeaient incapable de diriger un Etat suivant les règles du libéralisme et qui remettait en cause les contrats passés avec les sociétés minières. Ils estimaient qu’aucune paix durable ne pouvait être conclue tant que le vieux- rebelle ami de Cuba, de la Corée du Nord et de la Libye serait aux commandes.» (Le Soir, 3 février 2001.)
Dans son ouvrage Les Nouveaux prédateurs, version revue et augmentée, 2010, la même journaliste Belge donne quelques indications sur l’acharnement américain contre Laurent-Désiré Kabila. « En août 1998, l’objectif de la rébellion du RCD est moins de provoquer une éventuelle sécession du Kivu que de renverser le régime de Kinshasa, de mettre LD Kabila à l’écart. » (p.90). La journaliste poursuit: « Le 5 janvier 2001, à l’occasion d’une brève visite à Washington qui me (Ndlr Braeckman, et DESC se demande qu’est-ce qu’elle y a été faire???) conduisit au département d’Etat, le verdict me fut répété, formulé avec une certaine désinvolture : « Cet homme représente un verrou. Il ne peut que sauter…’ Le temps pressait, car la présidence Clinton devait prendre fin le 18 janvier. L’aventure la plus secrète et la plus couteuse en vies humaines de la présidence démocrate devait être rapidement menée à bien. »
Dans un excellent document publié en mai 2001 par le colonel BEM honoraire belge Emile Havenne, « La deuxième Guerre d’Afrique centrale », on peut lire :
« Les FAC auraient engagé d’importants moyens, dont de nouveaux bombardiers à moyen rayon d’action, des Soukoy SU-25, récemment acquis, ainsi que les avions Hawks du Zimbabwe, plus efficaces que les Migs et dont les pièces de rechange sont toujours fournies par la Grande-Bretagne. (…) Du Kivu, avec des avions réquisitionnés, les rebelles (dirigés par des officiers rwandais) vont, le 5 août 1998, atterrir sur l’aérodrome de Kitona et libérer les 8.000 anciens mobutistes qui s’y trouvent «en rééducation». Un pont aérien est organisé entre Goma et Kitona et amène des hommes et du matériel, dont des troupes ougandaises et rwandaises. Quel rôle ont joué les deux navires américains stationnés au large de Banana? Il semblerait qu’ils se soient occupés du monitoring du pont aérien. »
« Le Rwanda, quant à lui, se renforce principalement en matériel. Vingt avions atterrissent chaque jour à Goma et amènent blindés et armes lourdes. Ce sont des avions Antonov et Tupolev peints en blanc, sans immatriculation, que l’on avait déjà vus lors de l’offensive dans le Bas-Congo. Il est notoire qu’une quarantaine de «conseillers» militaires américains aident l’armée rwandaise dans l’instruction. »
« L’Ouganda, d’autre part, qui ne veut pas être devancé par le Rwanda, n’aurait pas abandonné son vieux rêve de conquérir Kinshasa directement par la voie des airs. Cinq bataillons d’élite de l’armée ougandaise s’entraîneraient dans ce sens et Brazzaville aurait été contactée pour faciliter le passage de la brigade 508 basée à Kitgum. On signale la présence d’une douzaine d’experts militaires américains à Kampala pour faire une évaluation des besoins militaires. »
« D’après le journal Independent, le Zimbabwe aurait, en pleine crise économique, également engagé des sommes colossales en contrats d’armement avec la Chine. Le coût total des derniers contrats avec la société China North Industries Corporation s’élèverait à 66 millions de dollars US. Ces armements comprendraient des roquettes antipersonnel, des obus, des grenades, des fusils d’assaut et des munitions pour chars. Le Zimbabwe, en quasi-faillite économique, a passé plusieurs accords avec la RDC pour financer son soutien militaire. »
« Pendant que se déroule la session de l’ONU à New York, les combats reprennent de plus belle en RDC, où les FAC parviennent le 27 janvier 2000 à briser l’encerclement d’Ikela, carrefour important de communications, dégageant ainsi une voie de ravitaillement importante, la voie fluviale vers Mbandaka et la route vers Kisangani (à 300 km). Pour la reprise d’Ikela, les FAC, restructurées et fortement appuyées par les troupes zimbabwéennes, auraient engagé d’importants moyens, dont de nouveaux bombardiers à moyen rayon d’action, des Soukoy SU-25, récemment acquis, ainsi que les avions Hawks du Zimbabwe, plus efficaces que les Migs et dont les pièces de rechange sont toujours fournies par la Grande-Bretagne. »
« Par contre, au Kasaï, la ville d’Idumbe, à quelques km du port d’Ilebo, est tombée aux mains des rebelles le 2 mars 2000, constituant ainsi une menace directe contre Kinshasa. Kagame rassemble 7.000 hommes supplémentaires à Kabinda, en vue de prendre Mbuji-Mayi. Fin mars, les combats font rage au Kasaï, les rebelles essayant en vain de se saisir d’Ilebo. »
« Si Kinshasa a enregistré de nombreux succès militaires locaux ces derniers mois, ceux-ci sont dus en grande partie à un renforcement sérieux de l’aviation (NDLR : Zimbabwéenne) qui harcèle et démoralise les forces rebelles. L’armée congolaise forte de 60.000 hommes est en pleine restructuration et monte en puissance. 2.000 jeunes soldats formés sortent du nouveau centre d’instruction de Kimbinga, situé à 30 km de Kikwit, lequel doit former 6.000 recrues du Bandundu. Pour la formation de ses unités spéciales, Laurent-Désiré D Kabila utilise de nombreux coopérants étrangers, dont des Nord-Coréens qui forment la 10e brigade, des experts militaires chinois, des Libyens, ainsi que des instructeurs angolais, zimbabwéens et namibiens. Il utilise également des pilotes russes pour bombarder les territoires occupés. »
Malgré cela, le sort du régime de Kabila dépend en grande partie de ses alliés. L’armée congolaise est appuyée par les 11.000 soldats zimbabwéens de Mugabe, les 5.000 Angolais de dos Santos et les 2.500 Namibiens de Sam Nujoma. Mais outre ces chiffres, il faut surtout compter sur l’aviation et les véhicules de combat fournis par les alliés angolais et zimbabwéens.
La défense stratégique de Mbandaka : « Après l’intransigeance de LD Kabila lors des discussions de paix, et son rejet des accords de Lusaka (NDLR: Laurent Désiré Kabila, contrairement à Joseph, avait bien compris que ces accords constituaient une porte d’infiltration et d’affaiblissement de l’armée congolaise. D’où son obstination à n’accepter sous aucune condition l’intégration des rebellesdu RCD, à majorité Tutsi et rwandaise au sein d’une nouvelle armée), la reprise des combats et l’accroissement des achats d’armes seraient un autre signe de durcissement. Le réarmement dans les deux camps est d’ailleurs engagé dans une spirale qui n’en finit pas (…) D’après l’agence Misna, la République sud-africaine participerait, elle aussi, à ce pont aérien vers Kampala d’où les armements seraient réexpédiés vers Gbadolite, au profit du MLC de Bemba, ou vers l’UNITA. »
« Les FAC reprennent les combats au Nord-Ouest sur le fleuve Oubangui, alors que Bemba continue son offensive sur Ikela et la région de la rivière Tshuapa. Sur l’Oubangui, les FAC de Kabila contre-attaquent, d’abord en bombardant Libenge avec quatre Antonov 32s, puis en pilonnant à l’artillerie au départ de 6 bateaux en aval de Mbandaka, appuyés de deux hélicoptères MI-24, deux Migs 21 et deux SU-25. Ces 6 bateaux, des bateaux de l’ONATRA, avaient été transformés en bateaux de guerre, équipés d’artillerie navale, de lance-missiles antiaériens et de mortiers. La ville d’Imese tombe aux mains des FAC le 15 juillet. »
« Bemba repasse rapidement à l’offensive et détruit par surprise deux des bateaux armés des FAC, tuant près de 800 soldats gouvernementaux…, ils faisaient partie de la 10ème brigade spéciale et auraient été formés à Likasi pendant 9 mois par 400 mercenaires coréens, (Ndlr DESC :Joseph Kabila continue également à travailler clandestinement avec les Nord-Coréens) et ceci en vue de prendre Gbadolite. »
« Devant les succès des FAC en Equateur, les Ougandais qui sont à fond derrière Bemba décident l’envoi de cinq nouveaux bataillons, environ 4.000 hommes, à Gbadolite pour renforcer les positions du MLC. Ils amassent de l’artillerie lourde à Gemena, des troupes et du carburant à Gemena, Gbadolite, Buta et Libenge. Un plan d’action aurait été concocté entre l’état-major ougandais et Bemba. Trois brigades d’infanterie ougandaises participeraient à ce plan: la brigade 325, basée à Lisala, prendrait le secteur de Boende, la Tshuapa et la Lomami; la brigade 327, basée à Basoko, aurait le secteur nord-ouest de Kisangani; la brigade 329 prendrait le secteur de la rivière Oubangui. »
« L’enjeu des combats s’est carrément déplacé vers l’Equateur où le MLC progresse lentement vers Mbandaka, après avoir pris Dongo le 10 septembre. Bemba a établi son quartier général à Gemena, plusieurs fois bombardée par des MIG des FAC, ses troupes se trouvent le 3 octobre à 65 km de Mbanbdaka, la ville-verrou qu’il veut absolument prendre et que Kabila doit à tout prix conserver s’il ne veut pas voir les rebelles dévaler en trombe sur Kinshasa. Mbandaka est un carrefour stratégique qui ouvre par le fleuve la voie vers Kinshasa. … La chute de Mbandaka priverait Kinshasa d’une partie de ses approvisionnements et permettrait aux troupes de Bemba de déferler par le fleuve vers Kinshasa. C’est pour ces raisons que Kabila a voulu en faire un verrou infranchissable. La ville est défendue par les FAC, les Angolais et les Zimbabwéens. ».
DESC : Et LD Kabila était parvenu à défendre farouchement Mbandaka et Mbuji-Mayi, un autre pôle stratégique dans cette deuxième guerre d’agression, jusqu’à son assassinat odieux.
En face, un état-major ougandais aurait mis sur pied un plan de bataille pour prendre la ville. Une colonne blindée au départ de Gbadolite mènerait l’attaque principale. Auparavant, des commandos devraient infiltrer la ville pour tenter de prendre l’aéroport, afin que le siège ne dure pas trop longtemps… »
Analyse de DESC
Comme on le voit, malgré l’appui militaire américain, sud-africain, ougandais et Rwandais, Laurent-Désiré Kabila a tenu tête avec le soutien principal de Mugabe. Toutefois, la configuration actuelle n’est plus la même que celle de la deuxième guerre d’agression du Congo. La présence (et le quadrillage) de la RDC par la MONUSCO, avec sa brigade d’intervention, absente à l’époque de LD Kabila, en tant que bras armé de la ‘communauté internationale’ occidentale, pourrait contrer la stratégie d’alliance négative Kabila – Mugabe. Mais rien n’est gagné d’avance car Joseph Kabila, fort de la sympathie dont il jouit auprès du président tanzanien Jakaya Kikwete, contribuant avec un bataillon des troupes d’élite au sein de la brigade d’intervention de la MONUSCO, pourrait parvenir à rompre la solidarité internationale autour de la MONUSCO. DESC a montré que Kikwete fait partie des cartes que compte utiliser Joseph Kabila dans son lobbying pour se maintenir au pouvoir. (Lire : http://desc-wondo.org/desc-investigation-loffensive-diplomatique-discrete-gagnante-de-kabila-aux-usa/)
A cela, il faut ajouter également deux autres variables supplémentaires, non les moindres, qui peuvent encore complexifier l’équation américaine : l’aide militaire directe des conseillers Russes et Nord-Coréens (Ces derniers forment les unités d’élite de la GR).
Or nous savons actuellement que le retour de Vladimir Poutine à la tête de la Russie n’est pas de nature à renforcer les relations russo-américaines. Son retour est perçu par les experts en géostratégie comme un obstacle à la politique étrangère américain en Europe. Bien que faible militairement par rapport aux Etats-Unis, en termes de données militaires brutes, la Russie apparait actuellement aux yeux du monde et de la majorité de l’opinion publique des pays du ‘tiers-monde’ ou non occidentaux comme une puissance moins nuisible et moins hégémonique comparativement à l’interventionnisme américain touts azimuts américain et au suivisme européen. La Russie est dès lors perçue, par voie de conséquence, comme une alternative positive ou un allié stratégique de containment de l’impérialisme anglo-saxon ou occidental. Les adeptes de cette logique fondent leur conviction en se basant des situations apocalyptiques engendrées par les alliés occidentaux en Afghanistan, en Irak, en Libye et peut-être bientôt en Ukraine.
Comme nous l’avons évoqué plus haut, si Mzée Kabila avait bénéficié à son époque du contexte international actuel, ce que l’on a appelé « la première Guerre mondiale africaine » allait sans doute prendre d’autres proportions. Car contrairement à Joseph Kabila, qui n’a d’appui interne que sa garde rapprochée et ses griots de service tels Mende, Kin Kiey ou Boshab ainsi que ses garçons de courses comme Minaku, Mzee Kabila avait quant à lui un réel soutien populaire en parvenant à secouer la fibre nationaliste congolaise et en enrôlant massivement les jeunes congolais pour défendre la patrie, ce que Joseph Kabila ne parvient de réaliser.
Même si cela constitue une faiblesse pour Joseph Kabila, sa colossale richesse reste un atout à sa disposition, qui pourrait lui permettre d’acheter tous les mercenaires du monde pour tenter de résister à l’acharnement américain à l’instar du richissime Oussama Bin Laden, qui plia les Etats-Unis à genoux avant d’être liquidé par Obama. La découverte récente du pétrole pourrait encore être un élément qui entêterait Joseph Kabila à se maintenir au pouvoir en voulant tirer profit de la rente pétrolière et devenir avec Poutine les chefs d’Etat les plus riches du monde.
Pour conclure, DESC vient de démontrer, faits à l’appui, comment LD Kabila parvint, avec des alliés déterminés, particulièrement zimbabwéens, à résister militairement à l’agression Rwando-ougando-sud-africaine et américaine. Face à cette impasse, seul son assassinat était la solution ultime pour permettre aux américains d’atteindre leurs objectifs en imposant à la tête du pays leur pion Joseph Kabila. Le même Joseph Kabila aujourd’hui, devenu multi milliardaire selon certaines sources et frappé par la maladie de la mugabetisation au pouvoir, veut s’affranchir de ses maîtres faiseurs de rois. Pour DESC, Il est fort probable que le ‘rais’ use du mimétisme stratégique appliqué par son prédécesseur, Mzee Laurent-Désiré Kabila, pour déjouer le plan américain visant à l’évacuer du pouvoir en 2016. Voilà qui annonce des moments des palpitations dans l’avenir.
Qui sortira vainqueur du bras de fer à distance entre Obama et Kabila ?
DESC-WONDO
Défense & Sécurité du Congo
http://www.desc-wondo.org