Source : LaPresse.ca – Isabelle Hachey
Le dernier espoir des victimes d’un massacre perpétré aux confins de la République démocratique du Congo (RDC) s’est envolé ce matin, quand la Cour suprême du Canada a refusé d’entendre leur cause.
Les proches des victimes accusaient Anvil Mining, une société minière autrefois basée à Montréal, de s’être rendue complice de crimes de guerre. L’entreprise avait fourni une aide logistique aux soldats congolais qui ont durement réprimé une révolte dans la petite ville de Kilwa, en octobre 2004. Le massacre avait fait plus de 70 morts.
Depuis, les habitants de Kilwa se battent pour obtenir justice. La décision de la Cour suprême vient mettre un terme à leur lutte.
«C’était leur dernier espoir. C’est une extrême déception pour eux, et les entreprises minières doivent être assez réconfortées», souligne leur avocat québécois, Philippe Trudel.
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