Onze pays africains (République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Congo/Brazzaville, la République Centrafricaine, le Sud-Soudan et le Mozambique) ont finalement signé dimanche 24 févier 2013 à Addis-Abeba en Ethiopie, un accord cadre pour restaurer la paix dans l’Est de la RDC. Devant les facilitateurs des Nations unies et de l’Union africaine, les pays signataires de ce document se sont engagés pour un retour de la paix dans l’Est de la RDC, et dans toute la région.
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Le commentaire de l’analyste politique, Jean-Pierre Mbelu:
L’accord d’Addis-Abeba est, dans une certaine mesure, une relecture falsifiée et une réorientation néocoloniale de notre histoire collective en fonction des intérêts de « nouveaux leaders » de la « Nouvelle Afrique » (Museveni, Kagame et Kabila) et de leurs parrains. Il faut lire le texte pour s’en convaincre. Cet accord ne fait aucune allusion aux millions des morts congolais et aux rapports des experts de l’ONU qui en ont indiqué une partie de responsables. Et, il vient régler un différend ayant été entaché des relations au cœur de « la troïka » (USA, France, Belgique) après la chute du Mur de Berlin et « le génocide rwandais ».
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