Source: L’Oeil du patriote/Apareco. Par Candide Okeke. Publié le 17 janvier 2012.
Le carnage continue ! Un officier supérieur de la Garde Républicaine, la garde prétorienne de l’imposteur rwandais Hyppolite KANAMBE, a contacté la rédaction de L’oeil de Patriote pour exprimer son écoeurement sur l’amplification du carnage du peuple congolais depuis le déclenchement du processus électoral de triste mémoire en novembre 2011.
L’officier congolais de la GR qui a requis l’anonymat (mais qui nous a décliné toute son identité pour vérification de l’authenticité de ses fonctions) a révélé que chaque soir, depuis le 16 décembre 2011, des «manifestants» favorables à l’opposition étaient exécutés froidement sur ordre personnel de KANAMBE par le patron de la Police congolaise, le rwandais Charles BISENGIMANA et par le tristement célèbre Colonel KANYAMA. Les corps des victimes étaient ensuite mis dans des sacs avec des pierres et balancés au fond du fleuve Congo au niveau du Palais de la Nation, le bureau officiel d’Hyppolite KANAMBE. Beaucoup de victimes sont des jeunes gens dont l’âge moyen varie entre 16 et 30 ans !
Par ailleurs, ces informations ont été confirmées par un officier supérieur de la MONUSCO qui a confié à une personnalité politique congolaise de l’opposition qu’à la fin du mois de décembre dernier, des pêcheurs congolais ont remonté dans leurs filets de pêche plusieurs corps enfui dans des sacs déchiquetés par les poissons attirés par l’odeur de la chair en décomposition. Du côté de la République du Congo/Brazzaville, plusieurs corps des jeunes filles et garçons ont aussi été repêchés dans les mêmes conditions. Et selon la même source de la MONUSCO, certains cadavres auraient été présentés aux enquêteurs de la CPI qui opèrent déjà très discrètement en RDC. Il était temps ! Alerté par ses services spéciaux, KANAMBE a envoyé une équipe des membres de la GR patrouiller le long du fleuve, en compagnie des troupes des mercenaires tanzaniens, dans le but de récupérer à temps tous les corps des victimes qui remontent à la surface ou qui sont repêchés par des pêcheurs riverains. Mais cette précaution vient trop tard !
Après sa «victoire», «Kabila» entre en clandestinité…
Drôle de victoire électorale que celle d’Hyppolite KANAMBE! Victoire à la Pyrrhus? Pire que cela, dirait-on. Voilà un candidat victorieux, qui prête serment sous une tente, flanqué d’un gilet pare-balle, entouré des blindés et des chars, loin du peuple sensé l’avoir élu ! Et que dire de cette cérémonie où seul un autre président scélérat et paria comme lui, est venu lui manifester son soutien sous le poids de ses 85 ans ? Ne dit-on pas que ceux qui se ressemblent s’assemblent ? Mais après ces cérémonies presque macabres dans la cité de l’O.U.A. l’imposteur rwandais disparait littéralement de la circulation.
Par le biais de son entourage, il lance des faux bruits sur son voyage en Chine pour un congé de 3 mois, provocant ainsi une rumeur sur sa fuite. Tout cela pour diminuer l’étau de la pression qui s’exerce sur lui. Pendant ce temps, il se replie sur une île près de Boma, dans le Bas-Congo, où il s’est construit une hacienda. De là il envoie un envoyé spécial renégocier le soutien de l’Angolais Dos Santos et lui demander pardon pour ses « erreurs ». L’envoyé spécial serait revenu bredouille de sa mission. Ce qui a augmenté sa panique et conduit à aller à Nkamba, toujours dans la stricte clandestinité pour chercher la « protection » spirituelle des chefs des lieux. Rien n’y fit !
Revenu toujours clandestinement sur Kinshasa, le misérable a déserté et sa résidence de la Gombe, et sa ferme de Kingakati transformée pourtant en forteresse. Dès la tombée de la nuit, tous ses gardes congolais sont écartés pour laisser la place aux seuls rwandais et tanzaniens : « personne ne doit savoir où il passe la nuit » ! Il ne reçoit même plus les membres de son entourage.
Certains de ses proches espéraient le voir sortir de sa cachette ce 15 janvier pour aller à Ndjamena participer au sommet de la CEAC et en profiter pour recevoir la bénédiction de ses pairs. Rien de tout cela. Enfin, ce 16 janvier, la poignée de ses partisans espéraient le voir réapparaitre dans les cérémonies commémoratives de l’assassinat de Laurent Désiré KABILA, mais à sa place on a vu son frère Zoé le représenter à la messe présidé par … Monseigneur MARINI.
Selon une récente confidence faite par un membre très proche de la famille de l’imposteur, depuis quelques semaines, la santé de l’imposteur rwandais KANAMBE serait très critique et exigerait des soins urgents. Ainsi, il aurait discrètement quitté le pays depuis quelques jours pour des soins médicaux dans un pays d’Asie. La même source indique que le départ précipité du « raïs » sans laisser de consigne précis a semé la panique parmi les collabos de son entourage qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les ambassades des pays occidentaux sont débordées par les demandes de visas des tenants du pouvoir à Kinshasa ainsi que des membres de famille de ceux-ci. Sauve qui peut !